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Significations et usages de Damas

damas

  • 2e personne du singulier (tu) du passé simple de l'indicatif du verbe damer

Définition

Damas (n.prop.)

1.capitale de la Syrie (1,26 million d'habitants; textiles; artisanat). - Très ancienne cité : capitale du royaume araméen (XIe s. av. J.-C.); capitale des Omeyyades de 650 à 724 (Grande Mosquée).

damas (n.m.)

1.étoffe portant d'un côté des dessins de satin sur fond de taffetas, qui apparaissent de l'autre en taffetas sur fond de satin.

2.acier d'alliage à effets moirés.

3.sabre dont la lame est en acier damassé.

4.par rapprochement avec le damas, tout tissu portant d'un côté des dessins brillants sur fond mat, et inversement de l'autre.

damer (v. trans.)

1.transformer en dame (ou en une autre pièce choisie) un pion qui atteint la dernière rangée du damier ou de l'échiquier.

2.tasser le sol (terre, pavés, neige, béton).

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Définition (complément)

⇨ voir la définition de Damas dans le Littré

⇨ voir la définition de Wikipedia

Dictionnaire collaboratif

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Synonymes

damas (n.m.)

broderie

damer (v. trans.)

battre, pilonner, tasser

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Voir aussi

Damas (n.prop.)

damascène

damer (v. trans.)

damage, vibrodameur dame

Locutions

Académie arabe de Damas • Acier de Damas • Affaire de Damas • Al Jaish Damas • Al Majd Damas • Al Shorta Damas • Al Wahda Damas • Alexandre de Damas • Ange Hyacinthe Maxence de Damas • Apollodore de Damas • Armorial de la Maison de Damas • Aéroport international de Damas • Charles César de Damas • Claude Charles de Marillac (Vicomte de Damas) • Claude Marie Gustave de Damas • Céphalanthère de Damas • Damas (homonymie) • Damas (tissu) • Damas-aux-Bois • Damas-et-Bettegney • Dix de Damas • Document de Damas • Duqâq de Damas • Eugène Damas • Famille de Damas • François Auguste Damas • François-Étienne de Damas • Georges Aleka Damas • Hussards de la Légion de Damas • Juan Velasco Damas • Le Chemin de Damas • Liste des émirs de Damas • Légion de Damas • Légion noire de Mirabeau, puis légion de Damas • Léon Gontran Damas • Musée national de Damas • Nicolas de Damas • Nigelle de Damas • Porte de Damas • Prunier de Damas • Roger de Damas • Siège de Damas • État de Damas • Étienne de Damas-Crux

Dictionnaire analogique

Damas (n. pr.)

capitale d'un pays ou d'une nation[ClasseParExt...]

ville de Syrie[ClasseParExt...]


damas (n. m.) [ancien , technique]

sabre[Classe]

acier[Classe]


damas (n. m.)


damas (n. m.) [arboriculture]


damas (n. m.)


damer (v. tr.) [V+comp]

jeu de dames[DomaineCollocation]

dame[GenV+comp]


damer (v. tr.) [V+comp]

écraser[Classe]

terre (l'élément), sol et terrain[termes liés]

neige[termes liés]

dame[GenV+comp]


Le Littré (1880)

DAMAS (s. m.)[da-mâ ; l's se lie : un da-mâ-z affilé]

1. Étoffe de soie à fleurs ou à dessins en relief où le satin et le taffetas sont mêlés ensemble et qui se fabriquait originairement à Damas, en Syrie ; les fleurs sont en satin à l'endroit et forment le taffetas et le fond de l'envers, et le taffetas qui fait le fond à l'endroit est le satin de l'envers.

Des damas d'un blanc satiné, d'autres d'un vert de prairie, d'autres d'un rouge à éblouir (BERN. DE S.-P. Paul et Virg p. 102, dans POUGENS)

Souvent sur le velours et le damas soyeux On voit les plus hâtifs des convives joyeux S'asseoir au banquet avant l'heure (V. HUGO Odes, V, 20)

Qu'à son gré l'opulence, injuste et vile amante, Berce sur le damas ce parvenu grossier, Et laisse le poëte à l'ombre d'un laurier Charmer par ses concerts le sort qui le tourmente (GILBERT le Poëte malheureux.)

2. Damas de table, linge ouvré pour service de table.

3. Par extension, étoffe de laine, de coton ou de fil de lin damassée qui se fabrique surtout en Basse Normandie.

Serviettes petit damas ou petit Caen (Tableau annexé aux lett. pat. 16 fév. 1781, Caen)

4. Sabre fabriqué à Damas et qui est une lame de fer recouverte, sur tout le fil, d'un tranchant d'acier.

Le vois-tu bien [le bonheur] là-bas, là-bas, Là-bas, là-bas, c'est en Asie ? Roi, pour sceptre il porte un damas Dont il use à sa fantaisie (BÉRANG. Bonh.)

Le vieux Omer.... Pour elle [Lazzara] eût tout donné.... Et ses sonores espingoles, Et son courbe damas (V. HUGO Orient. 21)

5. Acier damassé.

6. Nom d'une prune d'assez bonne espèce. Mangez ce damas.

Raisin de Damas, ou, simplement, damas, sorte de raisin.

Du temps de Ménage on prononçait souvent damarre, prononciation qu'il condamne.

HISTORIQUE

XIVe s.Couverture de drap de damas ynde à queue (Inventaire des livres de Charles V, dans LACURNE)

XVe s.Les chevaliers estoient vestus de drap de damas, les escuyers de satin, les varlets de drap de laine (MATH. DE COUCY Hist. de Ch. VII, p. 667, dans LACURNE)

XVIe s.Ils auront la senteur de certains damas, violettes, marjolaines, basilics, et autres telles especes d'herbes, qui seront sur le dit accotouer (PALISSY 75)Le rozier de damas blanc (O. DE SERRES 552)Le roy lequel vous trouvastes reveillé se promenant dans un jardin, et venant de hocher un prunier de damas blanc qui portoit les plus belles et meilleures prunes (SULLY Mém. t. II, p. 136, dans LACURNE, au mot hocher.)

ÉTYMOLOGIE

Damas, ville de Syrie.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

DAMAS.

5. Ajoutez : On appelle damas en général des mélanges plus ou moins intimes de fer et d'acier disposés de manière à obtenir des dessins variés par l'effet des teintes différentes que prennent les deux métaux ; on distingue deux genres principaux de damas : les damas de fusion et les damas de corroie ; le damas de fusion s'obtient par la fusion d'un mélange de fer et d'acier et quelques autres métaux ; le damas de corroie s'obtient par corroyage et torsion du fer et de l'acier, RONCHARD-SIAUVE, De la fabrication des canons de fusils, Saint-Etienne, 1864.

DAMAS (s. m.)[da-mas']

Cigares de la Havane, très petits, très doux et destinés aux dames ; ils figurent pour la première fois dans l'arrêté présidentiel du 14 mai 1849.

ÉTYMOLOGIE

Esp. dama, dame, au plur. damas.

DAMER (v. a.)[da-mé]

1. Au jeu d'échecs, damer un pion, mener un pion dans une des cases de la dernière rangée de l'échiquier : il a alors la même valeur et les mêmes propriétés que la reine ou dame ; et, pour marquer que c'est une nouvelle dame, on lui adjoint un autre pion qu'on met avec lui sur la même case, c'est là proprement damer un pion.

Au jeu de dames, damer un pion, et moins exactement damer une dame, c'est mener aussi un de ses pions sur la rangée qui est la plus près de l'adversaire ; alors au lieu de faire un seul pas à chaque coup, il peut, comme la dame des échecs, parcourir la ligne entière et prendre à distance les pions qui sont en prise. Pour faire reconnaître le pion ainsi augmenté, on met une seconde dame sur la première, et l'on dit qu'on a damé cette dame.

Familièrement. Damer le pion à quelqu'un, le supplanter, avoir l'avantage sur lui ; locution qui vient de ce que le pion damé montre ou détermine une grande supériorité chez le joueur qui va à dame.

Il [Voltaire] a pris ce jésuite pour lui dire la messe et pour jouer avec lui aux échecs ; je crains toujours que le prêtre ne joue quelque mauvais tour au philosophe et ne finisse par lui damer le pion et peut-être le faire échec et mat (D'ALEMB. Lettre au roi de Prusse, 20 juin 1768)

2. Anciennement, accorder à une demoiselle le titre de dame, titre qui ne se donnait qu'aux femmes de nobles ou d'écuyers.

3. Battre les terres et les pavés avec le bloc de bois appelé dame.

Terme d'artillerie. Fouler également la charge d'un mortier.

HISTORIQUE

XIIIe s.C'est une dame de haut prix, Qui est tant digne d'estre amée, Qu'ele doit, rose, estre damée [recevoir un titre] (la Rose, dans RICHELET)

XVIe s.Je dameray ce conte [je dirai un conte pareil], dist Panurge, vous racontant ce que Breton Villandry respondist ung jour on seigneur duc de Guise (RAB. Pant. IV, 11)

ÉTYMOLOGIE

Dame 1.

DAMER (v. a.)[da-mé]

Terme d'architecture. Donner à quelque chose un demi-pied de pente.

Wikipedia

Damas

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Damas (homonymie).
Damas
(ar) دمشق
Blason de Damas
Héraldique
De gauche à droite, de haut en bas : Vue panoramique de Damas  Université de Damas - Opéra de Damas  Hôtel Four Seasons Damas - Musée national de Damas - Grande mosquée des Omeyyades  Palais Azm - Maktab Anbar
De gauche à droite, de haut en bas :
Vue panoramique de Damas
Université de Damas - Opéra de Damas
Hôtel Four Seasons Damas - Musée national de Damas - Grande mosquée des Omeyyades
Palais Azm - Maktab Anbar
Administration
Pays Drapeau de Syrie Syrie
Muhafazah (محافظة) Damas et Rif Dimashq
Géographie
Coordonnées 33° 30′ 44″ Nord
       36° 17′ 54″ Est
/ 33.512199, 36.298378
Altitude 680 m
Superficie 84 000 ha = 840 km2
Démographie
Gentilé Damascène
Population 1 414 913 hab. (2004 census)
Densité 1 684,4 hab./km2
Localisation
Syria location map.svg
City locator 11.svg
Damas
Internet
Site de la ville http://www.damascus.gov.sy/

Damas est la capitale de la Syrie. En arabe la ville s'appelle Dimashq ach-Cham ou simplement Dimashq[1]. La ville même compte plus de 1 400 000 habitants pour une agglomération qui dépasse les 2 000 000 habitants et son territoire correspond au muhafazat (gouvernorat ou province) de Damas-Ville. Damas est la plus ancienne ville continuellement habitée.

Sommaire

  Étymologie

En arabe, la cité s'appelle دمشق الشام (Dimashq al-Shām), bien que ceci soit souvent abrégé Dimashq ou al-Shām par les habitants de Damas, de Syrie et des pays arabes voisins. L'étymologie du mot ancien « Damascus » est incertaine, mais elle est souvent considérée comme étant présémitique. On retrouve les termes Dimašqa en akkadien, T-ms-ḳw en égyptien ancien, Dammaśq en araméen et Dammeśeq (דמשק) en hébreu biblique.

  Géographie

  Fronton restant du temple de Zeus à Damas, qui fait maintenant partie des murs du souq al-Hamidiyyah
  Damas vu par le satellite SPOT

Damas se trouve à environ 80 km de la mer Méditerranée, à l'abri de l'Anti-Liban. Elle se situe sur un plateau à 680 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La vieille ville se trouve sur la rive sud de la rivière Barada, qui est presque à sec. À l'intérieur des remparts se trouvent plusieurs monuments comme la mosquée des Omeyyades, le Palais Azem ou encore le caravansérail Khan Assad Basha. Rues ou ruelles couvertes et bordées de boutiques, les souks (souk Al-Hamidiyya, souk Medhatt Basha, souk Bzouriye) pénètrent la vieille cité, principalement à l'ouest de la mosquée des Omeyyades. Par le tracé de l'ancienne Via Recta on gagne la partie Est où se situent les quartiers chrétiens, en particulier le quartier de Bab Touma. Ces derniers abritent de nombreuses églises, basiliques et cathédrales de tous les rites présents en Syrie : grec-orthodoxe, grec-catholique (melkite), maronite, syriaque, arménien, chaldéen qui montrent toute la richesse liturgique orientale. A Bab Kisan, une chapelle commémore la fuite de St Paul caché dans un panier à ce niveau du mur d'enceinte.

Pour le sud-est, nord et nord-est, elle est entourée de banlieues, dont l'histoire remonte au Moyen Âge : Midan, dans le sud-ouest, Sarouja et Imara dans le nord et le nord-ouest. Ces districts se construisent d'abord sur les routes de la ville, près des tombes des personnalités religieuses. Au XIXe siècle, les villages se développent sur les pentes du Jabal Qassioun, surplombant la ville. C'est à cette époque qu'apparaît le site du quartier d'As Salihiye autour de l'important sanctuaire de Muhi al-Din Ibn Arabi. Ces nouveaux quartiers ont été d'abord colonisés par des soldats kurdes et des réfugiés musulmans des régions européennes de l'Empire ottoman, qui avaient été reconquises par les chrétiens. Aussi prirent-ils les noms d'al-Akrad (les Kurdes) et d'al-Muhajirin (les migrants). Ces quartiers se situent à environ deux ou trois kilomètres au nord-ouest de la vieille ville.

De la fin du XIXe siècle, un centre administratif et commercial moderne a commencé à voir le jour à l'ouest de la vieille ville, autour du Barada, centré sur la zone connue sous le nom de al-Marjah ou la Prairie. Al-Marjah est rapidement devenu le nom de ce qui était initialement la place centrale du Damas moderne, autrement connue sous le nom de place des Martyrs, où a d'ailleurs été édifié l'hôtel de ville. Le palais de justice, le bureau principal de la poste et la gare se trouvaient sur un terrain légèrement plus élevé et plus au sud qui correspond à l'actuelle avenue An Nasr. Bientôt européanisé ce quartier s'est étendu sur la route entre Al-Marjah et As Salihiye. Le centre commercial et administratif de la nouvelle ville s'est progressivement déplacé légèrement vers le nord-ouest en direction de ce domaine. Par la suite, vers le nord, d'autres quartiers se sont développés autour de l'actuelle place Sabe' Bahrat sur laquelle a été édifiée la Banque Centrale de Syrie. À proximité se trouve le ministère de l'Economie.

Au XXe siècle, de nouvelles banlieues se sont développées au nord du Barada, et dans une certaine mesure, au sud, envahissant l'oasis de la Ghouta (de l'arabe الغوطة al-Guta qui signifie oasis). Depuis 1955, le nouveau quartier de Yarmouk est devenu une deuxième patrie pour des milliers de réfugiés palestiniens. Les urbanistes ont préféré préserver la Ghouta autant que possible, et à la fin du XXe siècle, quelques-uns des principaux axes de développement ont été percés au nord, dans l'ouest du district Mezze et, plus récemment, le long de la vallée du Barada, à Dumar dans le nord-ouest ainsi que sur les pentes de la montagne à Berze dans le nord-est. Les zones les plus pauvres, souvent construites sans autorisation officielle, se sont surtout développées au sud de la ville principale.

Damas est entourée d'une oasis, la Ghouta, arrosée par le Barada. La petite ville d'Aïn-el-Fijeh avec ses abondantes cascades, située à l'ouest de la vallée du Barada, alimente la capitale en eau potable. La Ghouta de Damas a diminué en taille avec l'expansion rapide de l'habitat et de l'industrie dans la ville et elle est presque à sec. Elle est aussi devenue polluée en raison de la circulation, de l'industrie et des eaux usées.

  Climat

Le climat est semi-aride, la présence voisine de l'Anti-Liban conditionnant les pluies en hiver. Les étés sont chauds avec moins d'humidité. Les hivers sont frais et pluvieux ou même enneigés. En janvier les températures maximales et minimales sont de 11 ° C et 0 ° C ; la plus basse jamais enregistrée ayant été de -13,5 ° C, L'été et surtout en août les températures maximales et minimales approchent les 35 ° C et 17 ° C, la plus élevée jamais enregistrée ayant été de 45,5 ° C. Les précipitations annuelles sont d'environ 20 cm, de novembre à mars[2].

Damas
Mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 2 4 7 11 14 16 17 13 9 4 1 8
Température maximale moyenne (°C) 11 13 17 23 28 33 36 36 33 27 19 13 24
Précipitations (mm) 30 30 20 10 5 1 3 2 10 10 20 40 200
Source : Weatherbase[2]


  Transport et voirie

  La gare Al-Hijaz
  Une plaque de rue à Damas

Le principal aéroport est l'Aéroport International de Damas, situé à environ 20 km de distance du centre de la ville, en relation avec de nombreux pays d'Asie, d'Europe, d'Afrique et, plus récemment, les villes d'Amérique du Sud.

Le transport public à Damas, dépend largement des minibus. Il existe environ une centaine de lignes qui opèrent à l'intérieur de la ville et certaines d'entre elles s'étendent du centre-ville à proximité des banlieues. Il n'y a pas d'horaire pour les lignes, et en raison du nombre limité d'arrêts de bus officiels, les autobus s'arrêtent généralement là où un passager a besoin de monter. Le nombre de minibus desservant la même ligne est relativement élevé, ce qui minimise les temps d'attente. Cependant le réseau s'est récemment modernisé et de nouveaux autobus en livrée verte sont apparus. Ils tendent actuellement à remplacer les minibus. Les lignes sont à présent numérotées et la destination de la ligne apparait sur un écran lumineux. La gare ferroviaire d'Al-Hijaz, se trouve dans le centre-ville à l'extrémité ouest de l'avenue An Nasr.

En 2008, le gouvernement a annoncé un plan pour construire un métro à Damas et l'ouverture de la ligne verte est prévue pour 2016[3]. La ligne verte traversera la ville d'Ouest en Est, de Moadamiyeh (route de Quneitra) à la gare routière de Qaboun, via le centre ville et la gare Al-Hijaz. À terme, un réseau de quatre lignes de métro devrait être mis en service.

Les rues de Damas sont souvent étroites, surtout dans les parties les plus anciennes de la ville, et des ralentisseurs sont largement utilisés pour limiter la vitesse.

  Histoire

Damas est l'une des plus anciennes villes continuellement habitées[4]. Elle est aussi la ville la plus peuplée de la grande Syrie (Assyrie) (des traces archéologiques remontent au IVe millénaire av. J.-C.). Elle est citée dans la Bible, dans le livre de la Genèse[5], et plusieurs fois dans les Livres des Rois[6] et des Prophètes[7].

« La ville de Damas surpasse toutes les autres en beauté et en perfection ; et toute description, si longue qu’elle soit, est toujours trop courte pour ses belles qualités[8]. »

Damas connut l'influence de nombreuses civilisations dont celles des Assyriens, Perses, Grecs, Séleucides, Romains et Arabes.

  La “maison d'Ananie” (Église souterraine).

Elle fut l'un des berceaux du christianisme et vit saint Paul prononcer ses premières prédications, notamment dans l'église d'Ananie, la plus vieille de Syrie (aujourd'hui dans le quartier chrétien de Bab Touma).

En 635, Damas se soumit aux musulmans et devint la capitale de la dynastie des Omeyyades de 661 à 750. Avec l'adoption de la langue arabe, elle devint le centre culturel et administratif de l'empire musulman durant près d'un siècle. Par la suite, elle resta une place culturelle majeure et un pôle économique de premier plan profitant de sa situation géographique privilégiée, à la croisée des chemins de La Mecque, l'Afrique, l'Anatolie, la mer Méditerranée et l'Asie (route de la soie en direction de la Chine et commerce des épices avec l'Inde).

Les Croisés l'assiégèrent en 1148.

La ville fut saccagée par les Mongols de Tamerlan en 1401.

Elle fut intégrée à l'Empire ottoman de 1516 à 1918.

Suite au Traité de Versailles (1919) et après la bataille de Khan Meiseloun qui permit l'entrée des troupes du général Mariano Goybet dans la ville Sainte, celle-ci fut placée, avec la Syrie, sous mandat français en 1920, jusqu'à son indépendance en 1946.

 
Vue panoramique de la cour de la résidence du Général Sarrail

Depuis les années 1970 l'exode rural et l’urbanisation intense ont profondément transformé le paysage de la ville qui était autrefois une oasis avec des marécages, de nombreux vergers et de nombreux espaces verts.

  Les traditions et l'artisanat

  • Le « damasquinage » consiste à incruster de petits filets d'or ou d'argent dans un objet de métal. Cette technique s'est répandue de Damas à Tolède et en Inde.
  • Le « damas soudé » consiste à forger des barres de fer pour constituer l'âme à la fois résistante et souple d'épées, dont les tranchants étaient rapportés par soudure : les lames de Damas. Des barres de fer doux et carburé, disposées alternativement étaient soudées, martelées, repliées sur elles-mêmes comme pour faire une pâte feuilletée. Après polissage, le métal était plongé dans un bain d'acide pour faire apparaître l'effet de moirage des couches de métal blanc et noir, appelé le « damassé ».
  • Damas est réputée pour ses étoffes de soie et surtout pour ses brocarts tramés d'or que l'on appelle des « damas ». L'industrie de la soie à Damas a été longtemps l'apanage de vieilles familles chrétiennes et en particulier à son apogée entre le XVIIe et XIXe siècle.
  • Il y a aussi le linge « damassé » sur lequel apparaissent des dessins par des procédés, de tissage. Cet art existe encore, mais avec des métiers Jacquard.
  • Dans les souks, on voit beaucoup de tapis, mais ce sont principalement des importations d'Iran, d'Afghanistan ou d'Ouzbékistan.
  • On trouve aussi à Damas de nombreuses confiseries offrant des fruits confits entiers : abricots, poires, mandarines, etc. en piles impressionnantes. Au Moyen Âge, la région était le premier producteur de sucre, les croisades en ont rapporté l'usage en occident (confitures et fruits confits).
  • Damas est par excellence la ville du jasmin et de la rose.

  La ville

  Grande mosquée des Omeyyades
  Grande mosquée des Omeyyades

La grande mosquée, actuellement Grande mosquée des Omeyyades, a été construite vers 705. C'est la plus ancienne avec le Dôme du Rocher de Jérusalem à être pratiquement dans son état initial.

Fait exceptionnel, la salle de prière contient un tombeau : celui de Jean-Baptiste (Sidi Yahya pour les musulmans), cousin de Jésus. La présence d'un tombeau dans la salle de prière d'une mosquée est un cas pratiquement unique. Les chrétiens du quartier Est de Damas viennent y faire des prières. On voit donc dans cette salle à la fois les prosternations des musulmans, et les signes de croix et les génuflexions des chrétiens. La présence de ce tombeau s'explique historiquement. Lorsque les Arabes conquirent la ville en 635, ils y trouvèrent en plein centre la grande basilique Saint-Jean Baptiste, fierté des chrétiens, qui abritait le tombeau du Précurseur. Un dignitaire chrétien de la ville qui devait à ses origines arabes de s'exprimer en arabe, Sarjoun, le père de saint Jean Damascène, vint demander au calife qu'il épargne ce sanctuaire chrétien. Par respect pour Sidi Yahya, les califes successifs préservèrent durant soixante-dix ans le grand sanctuaire chrétien. Et lorsque Al-Walid Ier décida de transformer l'église en mosquée, en 705, il épargna le tombeau du Baptiste et fit construire la mosquée autour.

La mosquée est très fréquentée durant toute la journée. On y entre pour prier, pour admirer et on y vient aussi tout simplement pour faire la sieste, allongé sur le tapis ou adossé à une colonne, car c'est un lieu frais et calme dans le centre de la ville. Véritable lieu de vie, on y voit même des enfants jouer, parfois avec des trottinettes.

Le plus haut minaret de cette mosquée est le minaret de Jésus : c'est là que selon la tradition locale Jésus, le Messie, reviendra sur terre au moment du jugement dernier.

Ibn Battûta cite:

« C'est la plus sublime mosquée du monde par sa pompe, la plus artistement construite, la plus admirable par sa beauté, sa grâce et sa perfection. On n'en connaît pas une semblable, et l'on n'en trouve pas une seconde qui puisse soutenir la comparaison avec elle. Celui qui a présidé à sa construction et à son arrangement fut le commandeur des croyants, [...]
Il fit partir une ambassade vers l'empereur des Grecs, à Constantinople, pour intimer à ce prince l'ordre de lui envoyer des artisans, et ce dernier lui en expédia douze mille. Le lieu où se trouve la mosquée était d'abord une église. [...]
Au milieu de la mosquée est le tombeau de Zacharie, au-dessus duquel se voit un cercueil placé obliquement entre deux colonnes, et recouvert d'une étoffe de soie noire et brodée. On y voit écrit, en lettres de couleur blanche, ce qui suit: “ Ô Zacharie! nous t'annonçons la naissance d'un garçon, dont le nom sera Yahia.”
La renommée de cette mosquée et de ses mérites est très répandue; On lit à ce sujet, dans l'ouvrage qui a pour titre Les Qualités excellentes de Damas, l'assertion suivante: “ La prière dans la mosquée de Damas équivaut à trente mille prières ”. Et dans les traditions du prophète on trouve ces paroles de Mahomet : “ On adorera Dieu, dans la mosquée de Damas, durant quarante années après la destruction du monde[9]. ” »

Curieusement Ibn Battûta voit le tombeau de Zacharie, père de Jean-Baptiste, là où la tradition actuelle situe le tombeau du second.

Dans une annexe, hors de l'enceinte de la mosquée se trouve le mausolée de Husayn qui est supposé avoir contenu (ou contenir ?) le crâne du troisième Imam des chiites décapité à la bataille de Kerbala (Achoura : 10 de muharram 61H; 10 octobre 680) le corps de Husayn se trouve à Nadjaf (au sud de l'Irak) et la tête tranchée a été enterrée au Caire.

« Lorsque Khawalî, portant la tête de Husayn, arriva auprès d'Obaïdallah, fils de Ziyâd, il lui dit: Tu dois me combler de cadeaux, car je t'apporte la tête du meilleur de tous les hommes ! [...]
Puis il (Obaïdallah) toucha avec une baguette la bouche de Husayn, en récitant ce vers: “ Nous tranchons les têtes des hommes qui nous sont chers, mais qui sont devenus rebelles et insolents[10]. ” »

Damas comprend aussi des monuments de la période ottomane, le Palais Azem, de nombreux caravansérails dont le Khan Assa'd Pacha du XVIIIe siècle, et un musée sur l'histoire et l'archéologie du pays.

  L'agglomération

  Place des Omeyyades

La ville de Damas comptait 4 414 913 habitants en 2004, et 6 498 133 habitants dans l'agglomération[11].

  État actuel de l'ancienne ville de Damas

Malgré les recommandations de l'UNESCO, Centre du Patrimoine Mondial :

  • Souk el-Atik dans la zone tampon protégée a été détruit en trois jours en novembre 2006.
  • La rue du roi Faysal, un quartier d'artisanat traditionnel de Damas, dans la zone tampon protégée tout près des murs d'enceinte de la vielle ville, entre la citadelle et Bab Touma, est menacée de destruction par un projet de voie rapide[12].
  • En 2007, l'ancienne ville de Damas a été reconnue par World Monument Fund comme l'un des sites les plus menacés du monde[13].

  Personnalités

  Divers

  • L'expression chemin de Damas évoque un parcours provoquant un changement radical d'attitude chez celui qui le vit (cf. Retournement). Elle évoque l'expérience de Saint-Paul, persécuteur des chrétiens quelques années après la mort de Jésus : selon les Actes des Apôtres, se rendant à Damas, il eut une illumination et une révélation qui en firent le principal prosélyte des premières heures du Christianisme[14].

  Notes et références

  1. arabe: dimašq aš-šam, دمشق الشاَّم
  2. a et b Damascus, Syria sur Weatherbase. Consulté le 29/10/2009
  3. (ar) (en) Welcome to the Green Line website
  4. UNESCO, « Ancienne ville de Damas ». Consulté le 17 décembre 2010
  5. Par exemple : Genèse XIV,15 et Genèse XV,2
  6. Par exemple : 2 Rois VIII,7-9 et 2 Rois XVI,9-12
  7. Par exemple : Ésaïe VII,8, Ésaïe VIII,4 et Ésaïe XVII où il prophétise la ruine de la ville.
  8. Ibn Battûta, op. cit., vol. I [lire en ligne], p. 168 (.pdf) 
  9. Ibn Battûta, op. cit., vol. I [lire en ligne], « Description de la mosquée djâmi de Damas, nommée la mosquée des Bénou Omayyah », p. 173 (.pdf) 
  10. Tabari (trad. Hermann Zotenberg), La Chronique, Histoire des prophètes et des rois, vol. II, Arles, Actes Sud / Sindbad, coll. « Thésaurus », 2001 (ISBN 978-2-7427-3318-7), « Les Omayyades », p. 49 
  11. Central Bureau of Statistics in Syria
  12. (en) Damascus 2020: The Vision for Urban Development and Transportation" Case Study: King Faisal Street sur The British Syrian Society
  13. (en) Old Damascus sur The World Monuments Fund
  14. Actes des apôtres IX

  Annexes

  Articles connexes

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Quand le vieux Damas ne dort pas sur Moyen-Orient.fr

  Bibliographie

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