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Significations et usages de chiffre

chiffre

  • 1ère personne du singulier (je) du présent de l'indicatif du verbe chiffrer
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent de l'indicatif du verbe chiffrer
  • 1ère personne du singulier (je) du présent du subjonctif du verbe chiffrer
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent du subjonctif du verbe chiffrer
  • 2e personne du singulier (tu) du présent de l'impératif du verbe chiffrer

chiffré

  • participe passé masculin singulier du verbe chiffrer

Définition

chiffre (n.m.)

1.chaque caractère représentant un nombre.

2.nombre, valeur exprimés par des chiffres.

3.(didactique)écriture secrète, codé secrétement ; combinaison secrète qui déclenche l'ouverture d'une serrure, d'un coffre-fort. " Le message a été écrit en code. "

chiffré (adj.)

1.qui utilise un code secret.

chiffrer (v. pron.)

1.s'additionner (nombre, coût).

chiffrer (v. trans.)

1.déterminer (une quantité) par un calcul ; faire un calcul mathématique

2.noter avec des chiffres.

3.rendre incompréhensible un message par l'emploi d'un code.

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Définition (complément)

⇨ voir la définition de chiffre dans le Littré

⇨ voir la définition de Wikipedia

Dictionnaire collaboratif

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Synonymes

chiffrer (v. pron.)

monter, s'élever

chiffrer (v. trans.)

encrypter, faire un calcul, calculer  (V+comp), coder  (V+comp), crypter  (V+comp)

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Voir aussi

chiffre (n.m.)

chiffrer, digital ggg, masquer, voiler

Locutions

Dictionnaire analogique



chiffré (adj.)

évalué[Classe]


chiffré (adj.)


chiffrer (v. pron.) [se+V à+qté (I)]



chiffrer (v. tr.) [musique , énoncé] [V+comp]

solfège[termes liés]

harmonie (musique)[termes liés]

jouer de la musique[DomainRegistre]




Le Littré (1880)

CHIFFRE (s. m.)[chi-fr']

1. Caractère qui représente les nombres. Les chiffres arabes (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0). Les chiffres romains (I, V, X, L, C, D, M).

Familièrement et fig. C'est un zéro en chiffre, se dit d'un homme qui n'a aucune importance.

Outre les chiffres romains, on se servait au moyen âge, dans les comptes, de chiffres particuliers, qu'on appelait chiffres financiers, et qui différaient très peu des chiffres romains.

Anciennement, chiffre s'est dit au singulier pour désigner les chiffres en général. Apprendre le chiffre.

2. Le montant ou total. Le chiffre du budget s'élève de plus en plus. Le chiffre de nos dépenses augmente chaque année.

3. Par extension, caractères de convention pour une correspondance secrète. La clef du chiffre, l'alphabet qui sert à écrire en chiffres ou à lire ce qui est écrit en chiffres.

Les dépêches de Pomponné étaient en chiffres, et celui qui déchiffrait se trouva à l'Opéra (SAINT-SIMON 71, 165)

J'ai lu votre lettre, quoique le chiffre fût un peu brouillé (BOSSUET Lettr. quiét. 154)

Ces légats ont un chiffre avec le pape : c'était une invention alors très peu commune (VOLT. Moeurs, 172)

4. Façons de parler dont certaines personnes font usage pour s'entendre sans être comprises des autres. C'est un chiffre entre eux.

Par analogie.

Il n'y a nul chiffre à tout ceci (SÉV. 106)

Le vieux Testament est un chiffre (PASC. Fig. 6)

5. Marques que les commerçants, ceux surtout qui font le détail, mettent sur des étiquettes qu'ils attachent aux marchandises pour en désigner le prix d'achat et de vente ; la valeur de ces caractères est tout à fait arbitraire et connue d'eux seuls.

6. Entrelacement des lettres initiales. Faire dessiner, graver son chiffre.

Ces fleurs Formaient le chiffre des soeurs (LA FONT. Tabl.)

Ce fer porte le chiffre et le nom du coupable (ROTROU Vencesl. IV, 6)

Dieu sait quels lacs d'amour, quels chiffres, qu'elles fleurs (RÉGNIER Sat. XI)

Je dois vaincre ; j'ai de ma belle Et les chiffres et la couleur (BÉRANG. Charles VII)

Arbre, croissez, disais-je, où nos chiffres tracés Consacrent à l'amour nos noms entrelacés (CHAULIEU Au chev. de Bouillon, 1712)

7. S. m. plur. Dans la musique, caractères numériques qu'on place au-dessus des notes de la basse pour indiquer les accords qu'elle comporte. Ainsi 5 ou 3 avec le 5 au-dessus indique l'accord de tierce et quinte, c'est-à-dire l'accord parfait majeur ; l'accord parfait mineur met un bémol à la place du 3.

HISTORIQUE

XIIIe s.Li premiere figure fait 1, la seconde fait 2, la tierce fait 3, et les autres ausi jusc'à la darraine qui est apelée cyfre.... cyfre ne fait riens, mais ele fait les autres figures multeplier (Comput, f° 15)Tu es li cyffres [zéro] d'angorisme [numération], Qui ne fait fors tolir le lieu D'autre figure (Les vers du Monde)

XVe s.Et venoit de piteuses lettres en chiffre, et en grand difficulté [des assiegés de Novarre] (COMM. VIII, 9)Aussi bien n'y suis fors que une ciffre donnant umbre et encombre (CHASTEL. Chron. des ducs de Bourg. II, 26)

XVIe s.Il fut remis en prison pour des lettres escrittes en chiffre, qu'un gueux portoit dans un baston creux (D'AUB. Hist. II, 89)Les Polonois admirerent les confusions bien desmeslées, les chiffres bien formez du ballet, les musiques differentes (D'AUB. ib. II, 104)Ces lettres estoient en chifre double et très difficile (D'AUB. ib. III, 236)Avecques eulx [les Vénitiens] leur duc Serenissime, Qu'on peult juger un chiffre [zéro] en algorisme, Lequel tient lieu et de soy n'a pouvoir, Mais seulement fait les autres valoir (J. MAROT I, 80)Une chesne de perles enfilées dans de l'or, avec des chiffres du Roy, esmaillée de gris, prisée cinq cens escus (DE LABORDE Émaux, p. 213)Quelques sots et glorieux Italiens se sont voulus affubler de tel honneur par-dessus nous, qu'ils semblent, par leurs escrits, nous reputer comme chiffres [zéros] (PASQUIER Lettres, t. I, p. 45, dans LACURNE)La dixiesme figure [des nombres] de soy ne vault ou signifie rien ; mais elle, occupant ung ordre, fait valoir celles qui sont après elle ; et pour ce est appelée chiffre ou nulle, ou figure de nulle valeur (DE LAROCHE Arismetique, f° 7)

ÉTYMOLOGIE

Espagn. et portug. cifra ; ital. cifra, cifera. Le chiffre est primitivement le zéro, de l'arabe çafar, vide, à cause que le zéro est vide de toute valeur. De la signification de zéro, chiffre a passé à la signification générale de signe de numération.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

CHIFFRE. - HIST.

XVIe s. Ajoutez :Le prince ne serait plus qu'un chifre [zéro] ; et le subject commanderoit au seigneur (BODIN République, I, 8)

CHIFFRÉ, ÉE (part. passé.)[chi-fré, frée]

1. Numéroté. Des pages chiffrées.

2. Écrit en chiffres, caractères secrets. Une lettre chiffrée.

CHIFFRER (v. n.)[chi-fré]

1. Calculer avec les chiffres.

Je l'ai vu calculer, nombrer, chiffrer, rabattre (J. B. ROUSS. Rép. à Chaul.)

Peut-être devraient-elles apprendre à chiffrer avant tout (J. J. ROUSS. Ém. v.)

2. V. a. Numéroter. Chiffrer les feuillets d'un registre.

Évaluer en chiffres. On veut tout chiffrer aujourd'hui.

3. Écrire en chiffres. Chiffrer une dépêche.

Albéroni avait écrit et chiffré de sa main tout ce qui concernait les négociations et les affaires secrètes (SAINT-SIMON 501, 69)

4. Terme de musique. Placer des caractères numériques au-dessus de la basse pour indiquer les accords. Basse chiffrée. On chiffre par 2 l'accord de seconde.

ÉTYMOLOGIE

Chiffre.

Wikipedia - voir aussi

Wikipedia

Chiffre

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Chiffre (homonymie).
Typo chiffres bas de casse et capitale.png

Un chiffre est un symbole utilisé pour représenter les nombres. Il est cependant utilisé avec le sens de « nombre » dans de nombreuses expressions.

Sommaire

  Histoire, étymologie et définition

Bien qu'appelés communément "chiffres arabes", les symboles que nous utilisons pour dénoter les nombres étaient connus des Indiens qui utilisaient déjà un système décimal proche de celui que nous connaissons aujourd'hui. Ce n’est que bien plus tard, à la suite de conquêtes en Asie, que les mathématiciens musulmans découvrirent ce système. De même, le concept du zéro, en tant qu'élément neutre de l'addition et élément absorbant de la multiplication, était déjà utilisé par la pensée mathématique indienne.

Les chiffres de 1 à 9 ont été inventés en Inde. Ils apparaissent dans des inscriptions de Nana Ghât au IIIe siècle av. J.-C.. La numération de position avec un zéro (un simple point à l’origine), a été développée au cours du Ve siècle. Dans un traité de cosmologie en sanscrit de 458, on voit apparaître le nombre 14 236 713 écrit en toutes lettres. On y trouve aussi le mot “sunya” (le vide), qui représente le zéro. C’est à ce jour le document le plus ancien faisant référence à cette numération.

Au Xe siècle, le moine français Gerbert d’Aurillac apprit la nouvelle numération et, grâce aux chaires qu’il occupait dans les établissement religieux d’Europe, put introduire le nouveau système en Occident. En 999, il fut élu pape sous le nom de Sylvestre II, ce qui lui conféra l’autorité nécessaire pour implanter la numération indo-arabe.

Le mot « chiffre » (chiffre 1486, Commyne) est un mot refait d'après l'italien cifra, l'ancien français avait cifre (cifre 1220, Coincy), issu du latin médiéval cifra lui-même emprunté à l'arabe sifr[1] (أَلصِّفْر ʾaṣ-ṣifr), utilisé pour « zéro » et signifiant « le vide », le "rien"[2].

Les chiffres arabes font partie des écritures de type logographique. C'est-à-dire le symbole « 1 » se prononce de façon différente dans chaque langue, mais représente le même élément abstrait et reste donc compréhensible sous sa forme écrite.

Dans un système de numération donné, si la base est un nombre entier, le nombre de chiffres requis est toujours égal à la valeur absolue de la base.

En système décimal, les dix chiffres sont : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.

  Chiffre et nombre

Il arrive parfois qu'on confonde chiffre et nombre. Pour bien comprendre la différence entre les deux, on peut faire l'analogie avec l'écriture d'une langue en affirmant que les chiffres sont des lettres et que les nombres sont des mots. Ainsi, 13 (treize) est un nombre qui s'écrit avec les chiffres « 1 » et « 3 ». Comme un mot peut être constitué d'une seule lettre, tel que le mot « a » (le verbe « avoir » conjugué à la troisième personne de l'indicatif présent), un chiffre représente également un nombre (le nombre 4 (quatre) s'écrit avec seulement le chiffre « 4 »).

Cependant, le mot « chiffre » est utilisé dans de nombreuses expressions avec le sens de « nombre ». Par exemple, le Dictionnaire de l'Académie française indique comme seconde définition de « chiffre » « Le nombre que figurent les chiffres ; le montant total. Le chiffre de la population d'un pays, le nombre de ses habitants. COMMERCE. Chiffre d'affaires, montant des recettes d'un exercice annuel. La taxe sur le chiffre d'affaires. Augmenter son chiffre d'affaires. »][3]. En démographie, on parlera des « chiffres de la population » et non des « nombres de la population » (voir Chiffres de population française, Chiffres de population de la France, etc.)[4] ; en économie, on parlera de « chiffre d'affaires ».

  Vue d'ensemble

Dans un système numérique de base, un nombre s'écrit comme une séquence de chiffres qui peut être de différentes longueurs. Chaque position dans la séquence a une valeur, tout comme chaque chiffre. La valeur totale du chiffre est calculée en multipliant chaque chiffre dans la séquence par la valeur de sa position, et en additionnant les résultats.

Par exemple, dans le nombre 153, le chiffre 3 occupe la première position qui, quelle que soit la base b, a pour valeur b0=1. Le chiffre 5 est en deuxième place, qui a pour valeur 101 = 10 (car nous sommes en base 10). Et le chiffre 1 occupe la troisième position, qui a pour valeur 102 = 100.

153 vaut :

(3 × 100) + (5 × 101) + (1 × 102)
= (3 × 1) + (5 × 10) + (1 × 100)
= 3 + 50 + 100 = 153.

  Valeurs numériques

Chaque chiffre dans un système de numération représente un nombre entier. Par exemple, dans le système de numération indo-arabe, le chiffre 1 représente le nombre un, et dans le système hexadécimal, le chiffre A représente le nombre dix. Un système de numération utilisant la notation positionnelle doit avoir un chiffre qui représente chaque entier de zéro jusqu'à la base du système de numération, celle-ci étant exclue. Par exemple, en base 10, le nombre 10 n'est pas un chiffre.

  Mathématiques

En mathématiques, on utilise ordinairement les dix chiffres arabo-indiens, dits « arabes » (bien qu’il en existe de nombreuses variantes graphiques dans le monde, et que la graphie des chiffres utilisés dans les langues européennes a aussi connu des évolutions, la forme moderne la plus courante telle qu'on l’utilise aujourd'hui par exemple en français étant appelée les chiffres « arabo-européens », tandis que d’autres formes sont plus communément employées dans les langues à écriture arabe), pour représenter les nombres, comme les entiers naturels ou les nombres réels.

Dans les systèmes de numération positionnels, on utilise une base n normalement fixe, et il suffit alors de n chiffres pour représenter tous les nombres entiers.

  • Si n est inférieur à dix, on utilise généralement les n premiers chiffres arabo-indiens, à partir de 0.
  • Si n est strictement supérieur à 10, on utilise les chiffres de 0 à 9, et on poursuit généralement avec les (n−10) lettres de l’alphabet latin à partir de A (pour les bases de numération entre 11 et 36) ; toutefois ce choix est arbitraire, et d’autres langues écrites dans des écritures différentes peuvent utiliser soit des chiffres supplémentaires (propres à cette écriture, certaines écritures pouvant avoir plus de 10 chiffres distincts), soit des lettres de leur propre alphabet, soit encore des signes diacritiques modifiant la valeur des chiffres ou lettres.
  • Le système décimal est le système par défaut, pour lequel les dix chiffres suivants sont employés :
    0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.
  • Dans le système binaire, il n'existe que deux chiffres, qui sont représentés par les caractères 0 et 1.
    Le système binaire est souvent utilisé pour représenter des valeurs telles que « vrai » et « faux », « tout » et « rien », « marche » et « arrêt ». Il convient notamment pour représenter le fonctionnement de l'électronique numérique utilisée dans les ordinateurs, d'où son usage en informatique.
  • Les chiffres du système hexadécimal sont
    0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F (la casse des « lettres » est non significative).
    et valent respectivement, dans le système décimal, 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15.

Pour les systèmes de numération dont la base est variable ou supérieure à 36, on exprime le plus souvent les nombres dans cette base sous forme d’une suite d’entiers avec un séparateur conventionnel entre eux. C'est le cas pour :

  • la notation des heures (à base variable et dont certains chiffres sont exprimés en base 60),
  • la notation des dates (qui utilisent des bases variables fondées sur des règles de calcul compliquées, corrigées périodiquement mais de façon non totalement prévisible par des mesures astronomiques ou des conventions légales ou culturelles).
  • Le choix du séparateur de chiffres dans ces systèmes est aussi fortement lié à des conventions culturelles.

Tous les systèmes de numération ne sont pas à base fixe, et certains ne contiennent pas de chiffre zéro. De plus, indépendamment de la base de numération, certains chiffres peuvent être représentés par un ou plusieurs symboles, et même voir leur valeur modifiée selon leur position relative dans le nombre. De tels systèmes sont dits « non positionnels » * Ces anciens systèmes traditionnels ne permettent d’exprimer que les seuls nombres ordinaux). Des exemples typiques de système où les nombres de 0 à 9 ne sont pas tous représentés par un unique chiffre sont :

  • Le système unaire (le plus ancien utilisé par l’humanité) qui n’utilise qu’un seul chiffre (généralement un simple bâton, ou le seul chiffre 1) pour exprimer tous les nombres ordinaux de façon additive.
  • Le système des « chiffres romains », qui utilise en fait les lettres latines :
    I, V, X, L, C, D, M
    et qui valent respectivement 1, 5, 10, 50, 100, 500, 1 000 uniquement lorsqu’elles sont employées seules. Ce système de numération ne permet pas de représenter le zéro.
  • De tels systèmes étaient communs dans l’Antiquité et même au delà jusqu’au Moyen Âge (avant l’invention du zéro par les anciennes civilisations indiennes et son importation, souvent tardive, dans les autres cultures), et sont encore communément utilisés aujourd’hui dans certaines régions. Ils sont dérivés de la notation unaire en remplaçant certains groupes de chiffres par un seul symbole (ou mot) les représentant tous de façon plus commode, le système restant cependant additif par essence même s’il utilise déjà une base de numération (généralement 10, mais d‘autres cultures ont utilisé les bases 12 ou 20).
  • Cependant les chiffres romains ont introduit une notion d’ordre nécessaire pour interpréter la valeur d‘un nombre selon la position de ses chiffres, en leur conférant une valeur soit positive soit négative, selon la grandeur des chiffres suivants (sans pour autant pouvoir exprimer les nombres négatifs ou nuls).

Dans la grande majorité des notations (culturelles, mathématiques ou à usage scientifique), le signe des nombres n’est pas représenté par les chiffres eux-mêmes, mais par l’adjonction d’un signe multiplicatif modifiant la valeur du nombre entier exprimé en chiffres (dont l’interprétation reste positive) : le plus souvent on emploie les signes + et − (mais en géographie, on emploie le plus souvent des lettres pour noter une direction nord/sud ou est/ouest, et les comptables leur préfère souvent les parenthèses dans les livres de comptes écrits ou imprimés). Cependant, il existe aussi des systèmes balancés, employant des chiffres signés.

  • Le système trinaire balancé utilise les chiffres 1, 0, 1.
    Il est adapté pour représenter les booléens dont les valeurs sont « vrai », « faux » et « indéterminé », et est pratique pour l'informatique, car il évite l'ajout d'un chiffre supplémentaire pour indiquer le signe d'un nombre. Dans un tel système, les nombres positifs et négatifs bénéficient de la même représentation.

D’autre part, des chiffres supplémentaires sont nécessaires pour exprimer des nombres dans des systèmes dont la base n’est pas unidimensionnelle. Par exemple, pour noter les nombres complexes, un chiffre supplémentaire i est introduit (chiffre dit « imaginaire », parfois noté j dans les formules utilisées dans d’autres sciences comme l’électricité, l’électromagnétisme et le traitement du signal) et s'emploie comme une quantité multiplicative, combinable par des opérations arithmétiques simples pour exprimer le nombre complexe quelconque. Dans d’autre cas, on lui préfère une notation algébrique sous forme de couple (aussi utilisée pour noter les coordonnées).

En arithmétique également, on peut représenter les nombres de nombreuses autres façon, par exemple par la suite des exposants dans la décomposition d’un nombre entier sous forme de produit de puissances de nombre premiers : le nombre de chiffres nécessaires dans un tel système n'étant pas limité, il est nécessaire d’utiliser un séparateur entre les chiffres qui eux-mêmes sont des nombres entiers qui sont exprimés sous forme positionnelle dans une base fixe.

Enfin, tous les chiffres utilisés dans certaines cultures ne sont pas nécessairement entiers. Certaines écritures (par exemple tibétaine) contiennent des chiffres dont la valeur est réduite d’une demi-unité, et des chiffres peuvent exprimer aussi diverses fractions de l’unité dans de nombreuses cultures indiennes.

  Musique

En musique, les chiffres servent au chiffrage de la mesure. Ils composent le nombre indicateur, qui indique la mesure. C'est la fraction placée au début d'un morceau dans une partition musicale. Son numérateur indique le nombre de temps de la mesure, et son dénominateur, la valeur de la note. Par exemple, 2/4 signifie « une mesure à deux noires » ; 3/2, « une mesure à trois blanches » ; 6/8, « une mesure à six croches », etc.

On parle aussi de chiffrage. Il y a deux possibilités :

  1. Une note avec un chiffre (ou deux selon les règles du chiffrage) écrit en dessous, donne l'accord qui doit être construit à partir de cette note. Cela s'appelle une basse chiffrée. Ce sont souvent les clavecinistes et les organistes qui utilisent ce système dans la musique baroque. Les élèves qui apprennent l'harmonie, se servent aussi de basses chiffrées pour apprendre à composer un texte musical à partir de ces données, et selon certaines règles très précises.
    Ainsi, un « 5 » indique un accord de quinte. Un « 7 » indique un accord de septième. Un « 6 » au-dessus d'un « 4 » indique un accord de quarte et sixte. Un « 7 » barré d'une barre oblique, indique une septième diminuée. Seule la tierce n'est pas représentée par un « 3 » car elle est sous-entendue.
  2. En analyse musicale, on chiffre les accords pour faciliter la construction d'une œuvre.

Les chiffres servent aussi à doigter les notes d'une partition, c'est-à-dire que le chiffre placé au-dessus d'une note indique le doigt utilisé pour réaliser la note. Ainsi, au violon le « 1 » représente l'index, le « 2 » le majeur, le « 3 » l'annulaire et le «4» l'auriculaire. Au piano, le « 1 » représente le pouce, le « 2 » l'index, ainsi de suite.

  Notes et références

  1. Albert Dauzat, Jean Dubois, Henri Mitterand, Nouveau dictionnaire étymologique et historique, Librairie Larousse 1971. p. 162.
  2. Étymologie donnée par le Robert des collèges.
  3. Dictionnaire de l'Académie française, neuvième édition. Version informatisée. Le Dictionnaire de l'Académie française donne pour premières définitions de « chiffrer » (dérivé de « chiffre ») : « 1. Numéroter, distinguer par des chiffres. Chiffrer les pages d'un registre. 2. Évaluer en chiffres. Chiffrer une dépense, un projet. Noter quelqu'un ou quelque chose par une appréciation chiffrée ». Pour « chiffrage » (dérivé de chiffrer) il donne en première définition : « Action d'évaluer en chiffres ; résultat de cette action. Le chiffrage d'un stock de marchandises. Le chiffrage du prix de revient d'une construction ».
  4. Article R25-1 du code électoral

  Voir aussi

  Articles connexes

  Blocs de caractères Unicode contenant des chiffres ou nombres

  Bibliographie

  Liens externes

   
               
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