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Significations et usages de courant

courant

  • participe présent du verbe courir

Définition

courir (v. intr.)

1.se déplacer librement et sans retenue, ou agir comme en courant de manière incontrôlée
"qui sont ces personnes qui courent dans le bâtiment ?" "Elle court partout pour raconter à tout le monde ses problèmes" "laissez les chiens courir librement"

2.courir pour faire de l'exercice physique " faire du logging le long du canal "

3.s'écouler, se passer (temps).

4.circuler, se répandre, se communiquer.

5.participer à une course sportive.

6.se déplacer rapidement à pied, en faisant de grandes enjambées.

7.se déplacer naturellement (pour un liquide).

8.(familier)chercher les aventures amoureuses.

courir (v.)

1.aller au galop.

courir (v. trans.)

1.poursuivre à la course.

2.parcourir.

3.fréquenter avec assiduité.

4.s'exposer au danger, prendre des risques.

5.rechercher qqch avec ardeur.

6.participer à une course
"il court le marathon cette année"
"allons courir et voyons qui arrivera le premier"

courant (n.m.)

1.écoulement constant d'un fluide (généralement de causes naturelles) "le radeau flottait en aval sur le courant" "il a senti un courant d'air"

2.fait de s'écouler (pour des personnes, des véhicules qui s'en vont).

3.déplacement d'électricité dans un conducteur.

4.(ellipse;électricité)flux de charge électrique

5.(ellipse)écoulement constant de l'eau de surface de l'océan dans une direction dominante

courant (adj.)

1.habituel, usuel, commun.

2.qui existe actuellement
"le tarif en vigueur pour la dactylographie des manuscrits."

3.qui court.

4.(pour une langue) facilement exprimé " Il parle un anglais courant. "

5.qui est propre au parler d'un pays, d'une population.

6.qui est fabriqué en série selon une norme; courant, normalisé.

7.régulièrement et largement utilisé ou distribué (ex. une taille standard).

8.qui est déjà connu, déjà vu; commun, courant, ordinaire.

9.qui se produit ou appartient au temps présent " événements courants " " le sujet présent" " négociations en cours " " théories psychanalytiques courantes " " la position présente du navire "

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Définition (complément)

⇨ voir la définition de courant dans le Littré

⇨ voir la définition de Wikipedia

Dictionnaire collaboratif

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Synonymes

courir (v. intr.)

écouler, faire du jogging, couler  (V)

courir (v. intr.) (familier)

courir le guilledou  (V+avec+qqn (distributif), V (distributif : ils V = il V avec l'autre), familier), courir le jupon  (V+comp)

courir (v. intr.) (figuré)

essayer d'avoir

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Voir aussi

Locutions

(faire) courir • courir après • courir après qqn ou qqch • courir avec la balle • courir comme un dératé • courir comme un lapin • courir comme un lièvre • courir comme un lévrier • courir d'un pas lourd • courir l'aventure • courir la prétantaine • courir la prétentaine • courir le cotillon • courir le guilledou • courir le jupon • courir le monde • courir le risque • courir les antichambres • courir les bistrots • courir les champs • courir les magasins • courir nu • courir précipitament • courir sur le haricot • courir un danger • courir une bordée • courir vers • courir à pas précipités • courir à perdre haleine • courir à petits bonds • courir à sa perte • courir à toute bride • courir à toutes jambes • courir/prendre le risque (de) • faire courir • faire courir le bruit • sujets pouvant courir un risque lié à des maladies transmissibles

Courant axoplasmique • Courant cytoplasmique • Courant protoplasmique • [ dans le courant de ] • [ tenir au courant ] • aller à contre courant • aller à contre-courant • au courant • au courant de • compte courant • contre-courant • courant alternatif • courant artistique • courant atmosphérique • courant continu • courant d'air • courant d'air ascendant • courant d'altitude • courant de Humboldt • courant de faible intensité • courant de forte intensité • courant de kuro-shivo • courant de kuroshio • courant de marée • courant de retour • courant discontinu • courant dominant • courant du Pérou • courant dérivé • courant déwatté • courant d’altitude • courant marin • courant maritime • courant migratoire • courant porteur • courant réformé • courant sous-marin • courant triphasé • courant électrique • courant équatorial • courant-jet • dans le courant de • en courant • mettre au courant • mettre au courant de • mise au courant • ne pas être au courant • passer en courant • poisson courant • prise de courant • tenir au courant • à contre-courant • être au courant • être au courant de

Captage du courant • Capteur de courant à effet Hall • Car courant d'air • Chien courant • Chien courant du Nord • Chien courant du Sud • Compte courant • Confessionnalisme (courant littéraire) • Contre courant (émission télévisée) • Contre-courant • Courant (Charente-Maritime) • Courant (mathématiques) • Courant Institute of Mathematical Sciences • Courant alternatif • Courant alternatif (revue) • Courant artistique • Courant aérien • Courant calcique de type L • Courant calcique de type N • Courant calcique de type R • Courant calcique de type T • Courant chiite libre • Courant cinématographique • Courant circumpolaire antarctique • Courant communiste • Courant communiste international • Courant continu • Courant d'Alaska • Courant d'Irminger • Courant d'arrachement • Courant d'obscurité • Courant d'étoiles de la Grande Ourse • Courant de Benguela • Courant de Birkeland • Courant de Californie • Courant de Floride • Courant de Gibraltar • Courant de Humboldt • Courant de Leeuwin • Courant de conscience • Courant de court-circuit • Courant de déplacement • Courant de gauche • Courant de marée • Courant de probabilité • Courant des Aiguilles • Courant des Canaries • Courant du Futur • Courant du Groenland oriental • Courant du Labrador • Courant est-australien • Courant glaciaire • Courant if • Courant induit • Courant lambertiste • Courant landais • Courant magellanique • Courant magnétique • Courant marin • Courant norvégien • Courant patriotique libre • Courant potassique rectifiant activé par les protéines G • Courant tellurique • Courant vagabond • Courant wilsoniste • Courant électrique • Courant-jet • Courant-jet africain d'Est • Densité de courant • Frédéric Courant • Gérard Courant • Immobile dans le courant du fleuve • La France en courant • Le Renard et le Chien courant • Les Disciples Pierre et Jean courant au sépulcre le matin de la Résurrection • Liaison à courant continu Italie-Corse-Sardaigne • Ligne de courant • Liste des pannes de courant importantes • Machine à courant continu • Maurice Courant • Maurice Courant (poète) • Nombre de Courant • Ornifle ou le Courant d'air • Panne de courant • Panne de courant européenne de novembre 2006 • Panne de courant nord-américaine de 2003 • Paul Courant • Pierre Courant • Polarisation par courant de grille • Prison du Pied-du-Courant • Renversement de l'aimantation induite par un courant • René Courant • Richard Courant • Réserve naturelle du Courant d'Huchet • Résultat courant • Saint-Marcellin vu par Gérard Courant • Source de courant • Spire de courant • Système de transmission flexible en courant alternatif • Timbre d'usage courant • Timbre de France d'usage courant • Transformateur de courant

Dictionnaire analogique

courir (v. intr.)



courir (v. intr.) [figuré] [V]


courir (v. intr.) [familier] [V+après+comp • V+après+qqn]


courir (v. intr.) [V+après+qqn]


courir (v. intr.) [figuré] [V+après+comp]

espérer[Classe]


courir (v. intr.)

courir[Classe]







courir (verbe)




courir (verbe)



courant (adj.)


courant (adj.)

en vigueur[Similaire]


courant (adj.)


courant (adj.)

habituel[Classe]

ordinaire[Similaire]


courant (adj.)

État, nation, pays - pays[Rel.App.]

informel[Similaire]


courant (adj.)

régulier[Similaire]


courant (adj.)

connu, déjà vu[ClasseHyper.]

habituel[Classe]

qui est commun, courant[ClasseHyper.]

régulier[termes liés]

qualificatif d'un emploi d'un mot[DomaineDescription]

familier[Similaire]



courant (n. m.)


courant (n. m.)


courant (n. m.) [ellipse , électricité]

courant électrique[ClasseHyper.]


courant (n. m.) [ellipse]

courant[Hyper.]



courant (n. m.)

circulation[Hyper.]


courant (n. m.)


Le Littré (1880)

COURIR [kou-rir]

1. Aller avec une grande vitesse.

Où courez-vous ainsi ? Calypso, plus furieuse qu'une lionne à qui on a enlevé ses petits, courait au travers de la forêt, sans suivre aucun chemin (FÉN. Tél. VII)

Les femmes ne sont pas faites pour courir ; quand elles fuient, c'est pour être atteintes (J. J. ROUSS. Ém. V)

Elle eût, des jeunes blés rasant les verts tapis, Sans plier leur sommet, couru sur les épis (DELILLE Énéide, VII)

Terme de marine. Faire route. Courir au nord, au sud.

Courir signifie quelquefois s'échapper à la hâte.

.... Serviteur au portier, Dit-il, et de courir (LA FONT. Fabl. IX, 10)

Je cours encore, locution familière, qui s'emploie pour dire : je m'en allai en hâte, on ne m'y rattrapera plus.

Cela dit, maître loup s'enfuit et court encor (LA FONT. Fabl. I, 5)

Les dames dirent qu'il ne fallait pas m'importuner ni faire des façons avec moi, et je cours encore (SAINT-SIMON 404, 34)

Courir, pris substantivement.

Nier, croire et douter sont à l'homme ce que le courir est au cheval (PASC. Rel. 8)

Courir sus à quelqu'un, en termes d'ordonnances, de déclarations, se jeter sur lui pour l'arrêter, pour le tuer. On ordonna de lui courir sus. Et fig. poursuivre, persécuter.

On dit dans le même sens courir sur.

Nous promettons pour cette grâce De sauter pour les gens en place, De courir sur les malheureux (BÉRANG. Requête.)

Courir sur, faire la course comme corsaire.

En leur obtenant du Portugal des commissions pour courir sur les Espagnols, même après qu'ils eurent fait la paix avec la France (RAYNAL Hist. phil. XIII, 35)

On dit dans le même sens courir à.

Peuple, vengez mon père et courez à ce traître (VOLT. Fanat. V, 4)

Courir s'emploie en une espèce de passif impersonnel, avec le pronom ce. On pourra dire à des enfants qui courent : c'est assez couru, c'est-à-dire ne courez plus.

Fig.

C'est assez couru dans les voies de l'iniquité (FLÉCH. Sermons, II, 237)

Ce n'est pas tout que de courir, il faut partir de bonne heure, c'est-à-dire il ne suffit pas de se hâter, il faut encore se mettre à l'oeuvre à temps.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point ; Le lièvre et la tortue en sont un témoignage (LA FONT. Fabl. VI, 10)

2. Jouter à la course. Ceux qui devaient courir n'attendaient que le signal pour s'élancer dans la carrière. Alexandre ne voulut pas courir dans les jeux olympiques, à moins que des rois n'y courussent.

Courir se dit aussi des chevaux qui disputent le prix de la course. Faire courir, envoyer des chevaux sur le turf pour y courir.

3. Fig.

Et dans cette entreprise il a bien su courir à la nécessité qu'il voyait de mourir (CORN. Héracl. III, 3)

Au tombeau comme au trône on me verra courir (CORN. ib. IV, 1)

Ces prisonniers même avec lui conjurés Sous cette illusion couraient à leur vengeance (CORN. ib. V, 7)

Celle qui vous pressait de courir au baptême (CORN. Poly. I, 1)

Qu'avec plaisir, Philippe, on court à le venger [un ennemi], Lorsqu'on s'y voit forcé par son propre danger (CORN. Pomp. V, 1)

De peur que l'ignorant [sa mort], ce peuple ne se flatte, N'attende encor ce prince et n'ait quelque raison De courir en aveugle à qui prendra son nom (CORN. Héracl. III, 4)

Et je suis en suspens, si, pour me l'acquérir, Aux extrêmes moyens je ne dois point courir (MOL. l'Étour. III, 2)

Les esprits courent à vous aimer (SÉV. 451)

Cette mer où tu cours est célèbre en naufrages (BOILEAU Ép. I)

Ce péril extrême où, pour me secourir, Je vois votre grand coeur aveuglément courir (CORN. Héracl. I, 4)

Qui se venge à demi court lui-même à sa peine (CORN. Rodog. V, 1)

Mais il court à sa perte et vous traîne avec lui (CORN. Nicom. III, 1)

[Il] Tâche à rompre le cours des maux où vous courez (CORN. Nicom. III, 2)

Je veux bien vous guérir D'une erreur dangereuse où vous semblez courir (CORN. ib. IV, 5)

Ma fille qui s'approche et court à son trépas (RAC. Iphig. I, 1)

Misérable, tu cours à ta perte infaillible (RAC. Phèd. IV, 3)

Jeune peuple, courez à ce maître adorable (RAC. Esth. III, 9)

Roxane est offensée et court à la vengeance (RAC. Baj. II, 3)

Il vous faudra, seigneur, courir de crime en crime (RAC. Brit. IV, 3)

Mais parmi ces périls où je cours pour vous plaire (RAC. Andr. I, 4)

Tu murmures, vieillard ! vois ces jeunes mourir, Vois-les marcher, vois-les courir à des morts, il est vrai, glorieuses et belles, Mais sûres cependant et quelquefois cruelles (LA FONT. Fabl. VIII, 1)

On vit alors les courtisans courir au-devant de la réforme, proscrire le luxe de leurs tables, étudier avec empressement les figures de géométrie (BARTHÉL. Anach. 33)

Courir au plus pressé, faire d'abord ce qui est le plus urgent.

Ils ont couru au plus sûr, et ont compris que ce serait une folie de vouloir se sauver comme les autres se damnent (MASS. Car. Salut.)

Courir sur les brisées de quelqu'un, se mettre en rivalité avec lui.

Courir sur le marché de quelqu'un, enchérir sur lui, tâcher d'obtenir ce qu'un autre a demandé le premier.

Courir à l'hôpital, se ruiner rapidement par des dépenses excessives.

Courir à l'évêché, au bâton de maréchal, être en passe d'y parvenir.

4. Marcher vite sans précisément courir, aller en hâte, se dépêcher, s'empresser. Vous ne marchez pas, vous courez. Courir aux armes. Tout le pays se souleva et courut aux armes.

Mais, quelques jours après, le dieu l'attrapa bien, Envoyant un songe lui dire Qu'un tel trésor était en tel lieu ; l'homme au voeu Courut au trésor comme au feu (LA FONT. Fabl. IX, 13)

[Ils] courent parmi la ville Émouvoir les soldats et le peuple imbécile (CORN. Sertor. V, 3)

Que dit-il quand il voit, avec la mort en trousse, Courir chez un malade un assassin en housse ? (BOILEAU Sat. VIII)

Quand pour le recevoir chacun court sur la rive (RAC. Mithr. II, 1)

Pharnace entrait à peine Qu'il courut de ses feux entretenir la reine (RAC. ib. II, 2)

Bajazet vit encor ; vizir, courez à lui (RAC. Baj. V, 10)

Chère Antigone, allez, courez à ce barbare (RAC. Théb. II, 4)

Ma fille dans Argos courait pleurer sa honte (RAC. Iphig. III, 1)

Et que m'a fait à moi cette Troie où je cours ? (RAC. ib. IV, 6)

De l'Inde à l'Hellespont ses esclaves coururent (RAC. Esth. I, 1)

Achille va combattre et triomphe en courant (RAC. Iphig. I, 1)

Fig.

Eh bien ! ce stratagème ? - Ah ! comme vous courez ! Ma cervelle toujours marche à pas mesurés (MOL. l'Étour. I, 2)

Ah ! de peur de tomber ne courons pas si fort (MOL. ib. IV, 1)

Il n'y va pas, il y court comme à la noce, il y va avec ardeur, avec joie.

En termes d'escrime, courir, marcher très rapidement sur son adversaire.

En courant, à la hâte, d'une manière superficielle, fugitive.

Certaines choses que j'avais lues en courant (SÉV. 613)

Il ne les lit pas, ou il ne les lit qu'en courant (BOSSUET Avert. 1)

5. Courir après quelqu'un ou quelque chose, aller à sa recherche.

Phraate fit courir après Démétrius (BOSSUET Hist. I, 9)

Il faut courir, Olympe, après ces inhumains (RAC. Théb. I, 1)

Non, il ne courra plus après l'ombre du frère, S'il voit monter la soeur sur le trône du père (CORN. Héracl. I, 1)

Fig.

Mon coeur court après elle (RAC. Andr. II, 5)

En effet il courait après le mensonge, mais il était attiré par quelque lueur de vérité (FLÉCH. I, p. 277)

Qui ne court après la fortune ? (LA FONT. Fabl. VII, 12)

Mon esprit ne court pas après si peu de chose (MOL. l'Étour. III, 3)

Le mérite a pour moi des charmes si puissants, que je cours partout après lui (MOL. Préc. 10)

Cet air de parure après lequel on court et qu'on n'attrape guère (HAMILT. Gramm. 6)

Courir après l'esprit, affecter d'en montrer sans trop y réussir.

Courir après son argent, continuer à jouer pour tâcher de regagner ce qu'on a perdu, et aussi aller relancer ses débiteurs.

Il a mieux aimé diminuer son fonds que d'avoir toujours à courir après ses rentes (J. J. ROUSS. Hél. VI, 52)

En un autre sens, courir après l'argent, chercher toutes les occasions d'en gagner.

6. Aller et venir çà et là. Il est toujours à courir.

L'enragé qu'il était.... s'en alla follement.... Courir comme un bandit qui n'a ni feu ni lieu (BOILEAU Sat. VIII)

7. Faire des courses, des démarches. Il a couru toute la journée pour ses affaires.

Quand on est candidat, on court plus qu'on ne pense (DELAV. Éc. des vieillards, I, 5)

Faire courir quelqu'un, lui faire perdre son temps en courses.

L'attention qu'on a de ne pas faire courir les ouvriers (J. J. ROUSS. Hél. IV, 10)

8. Terme de commerce. Courir franc, ne rien payer pour salaire d'une négociation.

9. Abonder, en parlant de vermine et de petits animaux nuisibles. Les souris courent dans cette maison. Les poux courent sur cette chemise.

10. Avoir un mouvement de progression, en parlant des choses. Sa plume courait sur le papier.

Laisser courir sa plume, se livrer en écrivant au cours de ses idées.

Vous avez laissé courir votre plume et donné un essor à votre imagination (VAUVENARGUES. Dial. Pasc. et Fén.)

Terme de marine. Faire courir une manoeuvre dans ses poulies, faciliter le jeu des cordages. On dit que les amarres courent quand elles glissent.

11. Couler. Le sang court dans les veines.

Cette affreuse sueur qui court sur son visage (CORN. Rod. V, 4)

Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang (CORN. Cid, IV, 3)

12. Être répandu, passer de main en main.

Il court parmi le monde un livre abominable (MOL. Mis. V, 1)

Outre les copies qui couraient parmi le peuple (BOSSUET Hist. II, 3)

J'ai longtemps hésité si je donnerais au public ces panégyriques, et je ne m'y suis enfin déterminé qu'après en avoir vu courir quelques éditions sous mon nom, où je n'avais nulle part (FLÉCH. Préf. 53)

Vous verrez courir de ma façon dans les belles ruelles deux cents chansons (MOL. Préc. 10)

Il y avait d'autres écrits de Picolomini qui couraient dans le monde (VOLT. Moeurs, 96)

Lorsque la comédie du Glorieux fut donnée au théâtre, il courut, contre cette pièce et contre l'auteur, des couplets qui eurent alors toute la vogue passagère assurée aux satires (D'ALEMBERT Éloges, Destouches.)

12. Les billets de ce négociant courent sur la place, on cherche à s'en défaire.

Faire courir un papier, une brochure, un livre, le remettre à quelqu'un en lui recommandant de le remettre à d'autres et ainsi de suite.

Ils firent courir une lettre contre lui (PASC. Prov. 15)

Vient-il de la province une satire fade, Pour la faire courir on dit qu'elle est de moi (BOILEAU Épît. VI)

Faire courir une santé, la faire porter successivement par tous les convives.

On dit de même : Dans cette réunion, à ce repas, les propos joyeux, les chansons couraient à la ronde.

Là courent à la ronde et les propos joyeux Et la vieille romance et les aimables jeux (DELILLE Trois règnes, I)

Faire courir la voix, demander les avis dans une assemblée délibérante. Locution vieillie.

L'avis qui court, l'avis qui a le plus de voix dans une délibération qui n'est pas encore finie. Locution vieillie.

Courir se dit aussi des bruits qui circulent, des paroles qui se répandent. Il court de lui un bon mot.

Je sais que de ma mort il courut un faux bruit (CORN. Perthar. IV, 5)

Puisque déjà le bruit jusqu'à vous a couru (CORN. Théod. IV, 5)

Et l'on fera courir quelque mauvaise excuse, Dont la cour s'éblouisse et le peuple s'abuse (CORN. Perthar. III, 2)

Ils ont de rang en rang fait courir votre nom (CORN. Othon, IV, 2)

Ce malheureux proverbe qui court dans Paris (PASC. Prov. 2)

Nous fîmes quelques couplets de ces Léridas qui ont tant couru (HAMILT. Gramm. 8)

Que dirait-on si le bruit en courait ? (LA FONT. Mandr.)

Mille bruits en courent à ma honte (RAC. Brit. IV, 2)

Déjà jusques au camp le bruit en a couru (RAC. ib.)

13. En parlant de maladies, sévir d'une façon épidémique. Les maladies qui courent. La scarlatine court dans ce canton, elle a enlevé beaucoup d'enfants. Il courait alors une fièvre dangereuse. Il a couru cette année des dyssenteries.

14. Être en voie de, être près d'arriver au terme. Ma provision de bois court à sa fin.

15. Se passer, en parlant du temps. L'année qui court. On lui a donné trois mois qui courent à partir de tel jour.

Les six mois ne courent qu'à partir du jour de la sommation (PATRU Plaid. 5, dans RICHELET)

Ils se repentiront de s'être fait la guerre, Mais avant cette paix il courra bien des mois (MAYNARD Poésies, dans RICHELET)

Pour moi je le [le temps] vois courir avec horreur et m'apporter en passant l'affreuse vieillesse, les incommodités et enfin la mort (SÉV. 182)

Malgré l'ennui et la fatigue les jours ne laissent pas de passer bien vite ; j'en ai passé de bien douloureux, sans compter les mauvaises nuits ; et cependant rien n'empêchait le temps de courir (SÉV. 500)

La Parque sur nos pas fait courir devant elle Midi, le soir, la nuit et la nuit éternelle, Et par grâce, à nos yeux qu'attend le long sommeil, Laisse voir au matin un regard du soleil (A. CHEN. Élég. 33)

Quand chaque année on est sûr de la suivante, qui peut troubler la paix de celle qui court ? (J. J. ROUSS. Hél. V, 2)

Familièrement. Par le temps qui court, d'après ce qui se passe, dans les circonstances où nous sommes.

Dans le temps qui court ce n'est pas un petit mérite (SÉV. 402)

16. Être compté, en parlant des intérêts, loyers, appointements. Ses intérêts, ses gages courent depuis un an.

17. S'étendre, se prolonger. Le chemin court entre des vignes au bord du lac. Cette côte court est-ouest, c'est-à-dire va droit d'orient en occident. Ces rochers courent sud-ouest, environ trois lieues.

L'Asie est soutenue, tant au nord qu'au midi, par deux grandes chaînes de montagnes qui courent presque depuis l'extrémité occidentale de l'Asie Mineure et des bords de la mer Noire, jusqu'à la mer qui baigne les côtes de la Chine et de la Tartarie à l'orient (RAYNAL Hist. phil. I, 4)

18. En termes de filature, on dit qu'un fil de laine, de soie, etc. court, quand il fournit beaucoup d'ouvrage.

19. V. a. Poursuivre à la course.

Ce n'est pas qu'on s'imagine que la vraie béatitude soit dans le lièvre qu'on court (PASC. Div. 2)

Monseigneur court le lièvre dans son parc (HAMILT. Gramm. 9)

Le duc m'a voulu mener courir un cerf avec lui (MOL. les Préc. 12)

Il courut un cerf au clair de la lune (SÉV. 46)

Mme la Dauphine se met à courir les bêtes (SÉV. 437)

Fig. Ils courent le même lièvre, c'est-à-dire ils prétendent à la même chose.

Il ne faut pas courir deux lièvres à la fois, c'est-à-dire quand on recherche deux objets à la fois, on les manque l'un et l'autre, il ne faut s'occuper à la fois que d'une chose.

En parlant des personnes qu'on poursuit. Courir quelqu'un l'épée à la main.

Et les petits enfants, sitôt qu'on m'aperçoit, Me courent dans la rue.... (CORN. Suite du Ment. I, 3)

L'un d'eux [des secrétaires de Vendôme] le courut [Alberoni] plus de mille pas à coups de bâton à la vue de toute l'armée (SAINT-SIMON 156, 41)

Mais d'aller attaquer de ces bêtes vilaines Qui n'ont aucun respect pour les faces humaines Et qui courent les gens qui les veulent courir (MOL. Prince d'Él. I, 2)

20. Fig. Rechercher avec empressement. Courir les honneurs. Cet ecclésiastique courait les bénéfices.

Il se dit des personnes. On le court, on le choie. Ce prédicateur est très couru.

Nous les verrions nous courir sans tous ces respects et ces soumissions où les hommes les acoquinent (MOL. la Princ. III, 2)

C'est assez qu'elle vous ait vue pour me la faire courir (SÉV. 111)

Se serait-il engagé à Césonie qui l'a tant couru ? (LA BRUY. III)

Ceux qui courent le favori du prince, comme ses viles créatures (LA BRUY. X.)

L'on court les malheureux pour les envisager (LA BRUY. VIII)

Ils courent partout celles [les femmes] dont ils espèrent se faire écouter (FONT. Jugem. de Pluton.)

Nous courons quelquefois les hommes qui nous ont imposé par leurs dehors (VAUVENARGUES. Max. CCLVIII)

C'est ce même chevalier que mademoiselle votre fille court aux Tuileries (DANCOURT Cheval. à la mode, V, 7)

21. S'exercer dans une lice à différents jeux d'adresse. Courir la bague, la tête, courir en essayant d'atteindre avec une lance une bague, une tête. En Espagne on court les taureaux.

Il fallait courir quatre lances ; ceux qui seraient assez heureux pour vaincre quatre chevaliers.... (VOLT. Zadig, 19)

[Il] court le faquin, la bague, escrime des fleurets (RÉGNIER Sat. V)

Courir un prix, en parlant des courses de chevaux, faire courir un cheval pour avoir ce prix.

22. Courir le cachet, se dit d'un professeur qui donne des leçons en ville.

23. Parcourir. J'ai couru toute la ville sans le trouver.

Je n'ai plus qu'à courir les côtes de l'Afrique (CORN. Pomp. IV, 3)

Tout cassé que je suis, je cours toute la ville (CORN. Cid, III, 5)

On court sans cesse les imprimeries (PASC. Prov. 17)

Hors vous et moi, monsieur, je ne crois pas que personne s'avise de courir maintenant les rues (MOL. Sic. 3)

Pour moi, sur cette mer qu'ici-bas nous courons, Je cherche à me pourvoir d'esquifs et d'avirons, à régler mes désirs, à prévenir l'orage, Et sauver, s'il se peut, ma raison du naufrage (BOILEAU Ép. V)

Je cours tout le sérail (RAC. Baj. V, 9)

J'ai couru les deux mers que sépare Corinthe (RAC. Phèd. I, 1)

Cher compagnon, me veux-tu croire ? Courons ensemble le pays ; Tu sais médire, je sais boire : Nous ne manquerons point d'amis (LA FONT. Daphné, III, 10)

Il courut tous les environs de Montpellier à plus de dix lieues, et en rapporta des plantes inconnues aux gens même du pays (FONTEN. Tournefort.)

Être fou à courir les rues, à courir les champs, être très fou.

Courir le monde, voyager en divers pays.

Les philosophes ne courent guère le monde, et ceux qui le courent ne sont ordinairement guère philosophes, et par là un voyage de philosophe est extrêmement précieux (FONTEN. Tournefort.)

Fig.

Mais un roi, vraiment roi, qui, sage en ses projets, Sache en un calme heureux maintenir ses sujets, Il faut pour le trouver courir toute l'histoire (BOILEAU Ép. I)

24. Courir la poste, voyager en poste, aller fort vite ; et fig. se dépêcher outre mesure.

On dit dans le même sens courir le grand galop.

Il dit fort posément ce dont on n'a que faire, Et court le grand galop quand il est à son fait (RAC. Plaid. III, 3)

Courir en guide, courir la poste à cheval, ayant devant soi un postillon monté sur un autre cheval.

Anciennement, courir un bénéfice, envoyer un courrier à celui qui a la nomination d'un bénéfice devenu vacant, pour être le premier à le solliciter.

25. Terme de guerre. Faire une incursion rapide. Courir le plat pays. Les ennemis laissèrent dans la place une garnison qui se mit à courir toute la contrée.

26. Terme de marine. Courir des bordées, ou courir des bords, aller alternativement à droite et à gauche.

Courir le bon bord, se dit des corsaires qui courent sur des bâtiments marchands ; et fig. et familièrement, fréquenter les mauvais lieux.

Courir la mer, y faire la course comme corsaire ou pirate.

Pour courir cette mer, il ne fallait que des radeaux, des galères et des rameurs (RAYNAL Hist. phil. XIX, 5)

27. Suivre une profession où l'on a des émules. Courir la carrière littéraire.

Une fille guerrière De son guerrier chéri court la noble carrière (VOLT. Scythes, II, 2)

28. Être en train d'accomplir une certaine année de son âge.

J'ai l'honneur de courir ma 50e année (VOLT. Lett. en vers et en prose, 80)

Je cours actuellement ma soixante et dix-huitième année (VOLT. Lett. Richelieu, 18 fév. 1771)

29. Courir les aventures, se disait des chevaliers qui allaient à la recherche des exploits guerriers.

Son frère, ayant couru mainte haute aventure, Mis maint cerf aux abois, maint sanglier abattu, Fut le premier César que la gent chienne ait eu (LA FONT. Fabl. VIII, 24)

Dans un sens général, avoir des aventures, quelles qu'elles soient.

Notre héroïne se mit à rêver à ses aventures, particulièrement à celles de cette nuit ; ce n'étaient pas véritablement les plus étranges qu'elle eût courues (LA FONT. Psyché, I, p. 39)

Par extension, être exposé à. Il a couru le risque de périr. Vous courez risque de vous ruiner.

Quand je songe aux dangers que je lui fais courir (CORN. Cinna, I, 2)

Il vous a préservé, sur le point de périr, Du danger le plus grand que vous puissiez courir (CORN. Rodog. V, 5)

Et d'ailleurs quels périls peut vous faire courir Une femme mourante et qui cherche à mourir ? (RAC. Phèd. I, 1)

C'est là tout le danger que vous pouvez courir (RAC. Iphig. II, 1)

Courir fortune, hasard, s'exposer à certaines éventualités. Il a couru hasard de se tuer.

Ils sont trop habiles pour vouloir courir la fortune (SÉV. 44)

Courir même fortune, être exposé aux mêmes risques et périls. L.

Junius eût couru la même fortune si, pour échapper à la cruauté du tyran, il n'eût feint d'être hébété, et d'avoir perdu l'esprit (VERTOT Révol. rom. I, p. 55)

D'où vient qu'ayant voulu courir notre fortune, Il ne partage point l'allégresse commune ? (VOLT. Tancr. V, 1)

Courir une belle fortune, être en passe d'arriver à quelque chose de grand.

30. Hanter, fréquenter. Courir les bals, les maisons de jeu, les théâtres, les salons.

À courir les fillettes.... Il s'est couvert de dettes (BÉRANG. Pet. h. gris.)

Courir les ruelles, aller de visite en visite chez les dames.

Courir le bal, aller au bal.

De l'habit dont jadis elle courait le bal, Elle s'est mise en homme en cet accès fatal (REGNARD Fol. amour. III, 9)

Familièrement. Courir la pretantaine, aller et venir sans objet bien déterminé. Cette femme court la pretantaine, c'est-à-dire ses allées et venues ne sont pas convenables, excitent les soupçons sur sa conduite.

Populairement. Courir le guilledou, fréquenter, principalement durant la nuit, des lieux suspects.

31. Être répandu, propagé. Cette aventure court les salons.

Courir les rues, être su de tout le monde, être commun, vulgaire. Cette nouvelle court les rues. L'esprit court les rues, il est très commun, tout le monde en a.

Honnête homme ! et qui ne l'est pas ? C'est un mérite qui court les rues (MARMONT. Contes mor. Bon mari.)

Vous trouvez que toute leur capacité et leur étude sur la religion se réduit à certains discours de libertinage qui courent les rues, s'il est permis de parler ainsi (MASS. Car. Doutes sur la Religion.)

32. Terme de marine. Courir les coutures, presser les étoupes qui en ont besoin.

REMARQUE

1. S'en courir a été usité dans le XVIIe siècle.Il s'en court en disant : à Dieu me recommande (RÉGN. Sat. XI)Mon esprit agité Douteux s'en court de l'une à l'autre extrémité (RÉGN. Élég. 2)À la fin le pauvre homme S'en courut chez celui qu'il ne réveillait plus (LA FONT. Fabl. VIII, 2)L'associé des frais et du plaisir S'en court en haut (LA FONT. Quiproquo)Ce discours fut à peine proféré Que l'écoutant s'en court... (LA FONT. aveux) Des grammairiens ont condamné cette locution comme fautive c'est à tort ; elle est aussi correcte que s'en aller ou s'enfuir. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'elle est archaïque et tombée en désuétude.

2. On trouve dans quelques auteurs courir v. n. conjugué avec l'auxiliaire être.Je suis courue ici (SÉV. 489)J'y suis courue en vain, ç'en était déjà fait (RAC. Théb. V, 2)J'y suis couru (RAC. Bérén. II, 1) Les grammairiens condamnent cet emploi, disant que courir exprimant une action ne peut recevoir l'auxiliaire être. Mais venir exprime aussi une action et ne s'en conjugue pas moins avec l'auxiliaire être. Ici encore l'usage est pour l'auxiliaire avoir ; l'auxiliaire être est très peu usité, mais est également correct ; dans l'ancienne langue il était de plein usage.

3. L'usage trouve cours-je ? trop dur, ou du moins (car courge a le même son et n'est pas rejeté) nous ne sommes pas habitués à renverser ainsi les verbes monosyllabiques ; on tourne la phrase en : est-ce que je cours ?

HISTORIQUE

XIe s.Si s'en commourent tote la gent de Rome ; Plus tost i vint ki plus tost i peut curre (St-Alexis, CIII)[Il] Plus curt à pied que ne fait un cheval (Ch. de Rol. LXIX)Puis sont montez sur leur curanz destriers (ib. LXXXVIII)Son cheval [il] broche, laisse curre à esforz (ib. XCI)Rolant [il] regarde, puis si lui est curut (ib. CLIII)

XIIe s.Li destrier [il] broche, il cort par tel randon.... (Ronc. p. 52)Puis [il] laisse corre tout une randonnée (ib.)Rolant le vit, sel [si le] corut à aider (ib. p. 96)Par toute Espaigne là où corent mes lois (ib. p. 122)Tres qu'es chevols lui est li brans [l'épée] coru (ib. p. 145)Saisne lui corrent sus par vertu et par ire (Sax. X)L'aigue lui cort du cuer parmi les oilz à rais (ib. XV)Jo n'ai pas trait m'espée, ne jo ne li cur sure (Th. le mart. 36)Quant l'arcevesque veit que tuit li curent sure (ib. 107)

XIIIe s.Les larmes de son cuer corrent de tel ravine, Que ses mantaus en mouille et ses bliaus d'ermine (AUDEFR. LE BAST. Romancero, p. 24)Einsi coururent par mer tant qu'ils vindrent à Cademalée, en un tres pas [cap] qui sied seur mer (VILLEH. LX.)Chascuns i est couru la merveille esgarder (Berte, III)[Une ourse] Qui vers lui s'en venoit courant gueule baée (ib. XLVI)Courant [elle] vint à sa mere, n'i fit pas long delai (ib. LVII)Sachiez, ce jour [il] i ot maint grant destrier couru (ib. CXXXVII)Bruiant et Bernart et Beaucent As armes corent maintenant (Ren. 26940)Que trop par est ma pance plaine ; Au core [à courir] me faudroit [manquerait] l'alaine (ib. 20668)Ausinc cuer qui d'amer ne cesse, Ne queurt pas tous jors d'une lesse (la Rose, 7594)Qui cercheroit jusqu'en Cartage, Et d'Orient en Occident.... Et corust tous jors sans paresce, Tant cum porroit, grant aleüre (ib. 5399)Lor nature est que doivent corre Por la gent aidier et secorre (ib. 5201)Ne jà n'aura [le marchand] assés acquis, Se crient [s'il craint] perdre l'avoir acquis, Et queurt après le remanant Dont jà ne se verra tenant (ib. 5093)Onques mès n'avoie veüe Cele iave [eau] qui si bien coroit (ib. 115)Encor apartient au baillif que char soit vendue à droit pris, et les autres viandes, et que droites mesures corgent (Liv. de just. 70)Toutes crient ensemble : Ce soit à Dieu plaisir ! Aus osteus sont corutes por les bordons saisir (Ch. d'Ant. VIII, 471)Et s'el lait l'an et le jor passer, toz li tans sera courus contre li (BEAUMANOIR LXV, 17)Autre matiere noz quort sus, si noz soufrerons à tant [nous arrêterons ici] (BEAUMANOIR XLVI, 12)Il sanlleroit qu'il peust plus laissier du quint de son heritage, se li torfès et les detes ne sont si grant que tout y quore [y passe, y soit employé] (BEAUMANOIR XII, 6)Une coustume quort entre les procureurs en la cort de crestienté, laquele ne quort pas en cort laie (BEAUMANOIR LXV, 83)Quant ce fu fait, il le mistrent en la fosse avec son seigneur et avec le cheval tout vif, et puis lancerent sus la fosse planches bien chevillées, et tout l'ost courut a pierres et à terre (JOINV. 266)Et pour ce la renommée couru en estranges terres, dont maint marcheant lessierent à venir en l'ost [renoncèrent à venir] (JOINV. 217)Mort, vielz et jeunes, nous queurt seure ; Mort nous prent, nous ne gardons l'eure (J. DE MEUNG Tr. 1345)

XIVe s.En la maniere que aucuns servans vistes et hastis qui s'en cuerent executer avant que il aient oÿ tout le commandement (ORESME Eth. 205)Si comme un cheval quant il queurt bien ou porte bien, il est bon (ORESME ib. IX, 15)

XVe s.Le comte de Flandre dit : Je m'esmerveille de ces Anglois qui me queurent sus et prennent mon pays.... (FROISS. II, II, 207)Et fut la cité de Vennes toute courue et robée [après la prise d'assaut] (FROISS. I, I, 199)Si comme renommée keurt (FROISS. II, II, 53)Et passerent là une riviere qui y queurt, qui se fiert en l'Escaut, et vient d'amont devers Arleux.... (FROISS. I, I, 79)En priant Dieu, digne pucelle, Qu'il vous doint longue et bonne vie, Qui vous ayme, ma damoiselle, Jà ne coure sur lui envie (CH. D'ORL. Bal. 102)C'est qu'entre tous court voix et renommée De pis avoir pour le pueple et l'eglise (E. DESCH. Souffrances du peuple.)Male bouche tient bien grand court ; Chascun à mesdire estudie ; Faulx amoureux au temps qui court Servent tous de goliardie (A. CHART. La belle dame sans merci.)Il envoya à Callais trois ou quatre cens hommes qui coururent tout le pays de Boullenoys (COMM. III, 6)Et la riviere couroit entre nous et eux (COMM. VIII, 7)Je vous enjoins que vous gardez de jamais courir votre cheval en la vallée (LOUIS XI Nouv. LII)

XVIe s.Plustost le Rosne en contre-mont courra (MAROT I, 225)Lors que la peur aux talons met des ailes, L'homme ne sçait où s'enfuir, ne courre (MAROT III, 8)Ce livre court pieça ez mains des gents d'entendement (MONT. I, 206)Ils se coururent sus, l'espée au poing (MONT. I, 256)Tout ce qui est soubs le ciel court une loy et fortune pareille (MONT. II, 166)Ceulx qui ont abbregé leurs jours à courir toute la terre habitable (AMYOT Préf. VII, 33)Theseus, voulant courir la mesme fortune que feroient ses citoyens, s'offrit voluntairement à y estre envoyé (AMYOT Thesée, 19)Quand ilz furent depuis parvenus en aage d'hommes, ilz coururent sus à Tarchetius, et le desfeirent (AMYOT Rom. 3)Il trouva la riviere si enflée et courant si roide, qu'il ne s'oza approcher du fil de l'eau (AMYOT ib. 4)Aussi tost qu'ilz apperceurent le signe, ils s'en coururent çà et là enlever les filles des Sabins (AMYOT ib. 20)Hieron envoya à la feste des jeux olympiques, des chevaux pour courir (AMYOT Thém. 47)Ici fait son dernier sejour Euchidas qui d'icy courut jusqu'en Delphes, et racourut de là icy en un seul jour (AMYOT Arist. 50)Il soublagea un peu les debteurs, en retranchant partie des usures qui couroient sur eulx (AMYOT César, 48)Dès le printemps de l'année que nous courons (D'AUB. Hist. III, 268)Humer et souffler, courir et corner, n'est pas chose à tolerer (LEROUX DE LINCY Prov. t. II, p. 305)

ÉTYMOLOGIE

Bourg. cori ; Berry, courre ; picard, keurir ; provenç. et esp. correr ; ital. correre ; du latin currere. L'ancienne conjugaison est courre, corre, reproduisant l'accent latin cúrrere ; c'est de là que vient le futur, je courr-ai ; s'il venait de courir, il serait je courir-ai, les futurs venant de l'auxiliaire avoir combiné avec l'infinitif. Courir provient d'un changement de la conjugaison latine, currire pour cúrrere, changement qui n'est pas rare.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

COURIR. Ajoutez :

33. Se courir, v. réfl. En termes de turf, se dit du prix disputé dans une course. Le prix du Jockey-club se court à Chantilly sur une piste de 2400 mètres.

COURANT, ANTE (adj.)[kou - ran, rant - t']

1. Qui court.

Adverbialement. Tout courant, en grande hâte. Elle envoie tout courant savoir de Mme du Châtelet, si S.

M. [le roi de Prusse] passera (VOLT. Roi de Prusse, 14)

Tout courant, sans hésiter, sans peine. Il lit tout courant.

L'Académie met un trait d'union à tout-courant ; ce qui est singulier et ne peut être suivi.

Terme de vénerie. Chien courant, chien qui court le lièvre, le cerf, etc.

J'appelais une chienne courante (SÉV. 232)

Un comte de Nassau Hautveiller amena de fort bons chiens courants pour le lièvre (SAINT-SIMON 49, 73)

2. Qui coule continûment. Eau courante. Ruisseau courant.

Le climat est sans pluie ; on n'entend aux montagnes Bruire en ces lieux aucuns torrents ; En ces lieux nuls ruisseaux courants N'augmentent le tribut dont s'arrosent les plaines (LA FONTAINE Quinquina, II)

Nous allons sans cesse au tombeau, ainsi que des eaux qui se perdent sans retour ; en effet nous ressemblons tous à des eaux courantes.... (BOSSUET Duch. d'Orléans.)

C'est un acte très méritoire aux Indes, de prier Dieu dans l'eau courante (MONTESQ. Esp. XXIV, 26)

3. Par extension, écriture courante, voy.

COURANTE 3

3. .

Terme de marine. Pièces courantes, pièces qui glissent ou arrivent facilement et librement.

Cape courante, cape dans laquelle il reste assez de voiles pour qu'on puisse gouverner.

Manoeuvres courantes, les cordages qui servent constamment à la manoeuvre.

4. Qui est en cours. Le mois courant. Le terme courant. L'intérêt courant.

Et créer une rente Dès le décès du mort courante (LA FONT. Fabl. II, 20)

5. Qui a cours. Acheter au prix courant.

C'était [300 florins d'or] tout au plus 200 livres de la monnaie de France courante de nos jours (VOLT. Moeurs, 81)

Les lettres phéniciennes étaient le caractère courant de leur nation [les Cutéens] (VOLT. Phil. II, 255)

6. Terme de banque. Compte courant, voy.

COMPTE

6. .

Main courante, voy.

BROUILLARD

.

7. En parlant des mesures, aune courante, toise courante, mètre courant, mesure prise avec l'aune, la toise, le mètre, et considérée par rapport à sa longueur, sans avoir égard à la largeur.

8. Terme de botanique. Feuille courante, feuille qui embrasse sa tige et s'allonge sur elle.

9. Terme d'imprimerie. Titre courant, titre qui se répète au haut de chaque page.

10. Ordinaire, habituel. Il est chargé des affaires courantes.

Pour les élections et autres affaires courantes et momentanées (J. J. ROUSS. Polit. 9)

L'avis courant que leurs complaisants ont soin de leur dicter, est toujours le leur, parce qu'ils n'en ont point à eux (D'ALEMB. Essai sur la soc. des gens de lettres, Oeuvres, t. III, p. 39, dans POUGENS.)

Par analogie.

Je n'aurai que les chagrins courants de la vie (SÉV. 341)

11. S. m. Courant, le cours, la direction d'une eau vive.

Un agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure (LA FONT. Fabl. I, 10)

Un torrent n'a jamais causé plus de ravage Que lorsqu'à son courant on ferme le passage (VOLT. Triumv. IV, 2)

Terme de marine. Direction particulière du mouvement des eaux, qui se portent, comme fait un fleuve, vers un point fixe. Il y a sur cette côte des courants très dangereux.

Si la terre était entièrement inondée par les eaux de l'Océan, ces eaux pourraient, aussi bien que l'air, former sous l'équateur un courant perpétuel, et ce courant serait vers l'est ou vers l'ouest, selon que la profondeur de la mer serait plus ou moins grande (D'ALEMB. Causes gén. des vents, Oeuvres, t. XIV, p. 28, dans POUGENS.)

Des courants rapides s'opposent à l'arrivée des navigateurs (RAYNAL Hist. phil. XIII, 9)

Fig.

Laissez-vous amuser, suivez le courant des plaisirs qu'on peut avoir en province (SÉV. 44)

Bien loin d'être emporté par le courant rapide Des flots impétueux de ses bouillants désirs (CORN. Imitation, I, 3)

Pour ne jamais sortir de l'état où vous êtes, vous n'avez qu'à suivre vos penchants, vous prêter à vous-même, vous laisser entraîner mollement au courant (MASS. Car. Fausse confiance.)

Les grands courants de l'opinion, les idées qui, à certains moments et dans certains pays, deviennent générales et entraînent tout. Rien ne résista à ce courant général de l'opinion en France.

12. Courant d'air, vent. Fermez cette porte pour éviter les courants d'air. L'atmosphère est agitée par des courants qui sont les vents.

13. Courant atmosphérique, dit, par analogie avec les courants de la mer, des vents qui suivent une direction déterminée. Le ballon rencontra les courants supérieurs.

14. Terme de physique. Courant électrique, progression en sens opposé des électricités de noms contraires, à travers un conducteur qui, par ses deux extrémités, est en contact avec une source d'électricité.

15. La période de temps qui court. Dans le courant de la semaine, de l'année.

Harlay crut que cette grande affaire [du pas] lui coûterait à peine le courant d'un hiver à emporter (SAINT-SIMON 16, 193)

Le courant, le mois qui court. Le cinq du courant. On dit elliptiquement, en termes de bourse et en ce sens : fin courant, c'est-à-dire fin du mois courant.

16. En matière de rente, d'intérêt, le terme qui court. Il me doit les arrérages et le courant.

17. Terme de théâtre. Mettre une pièce au courant du répertoire, la mettre parmi les pièces qu'on joue habituellement.

18. La manière ordinaire de se comporter.

Suivez le courant de la maison pour la pauvreté (BOSSUET Lettr. Corn. 151)

Le courant du monde, la manière ordinaire du monde. Il se laisse aller au courant du monde.

Le courant du marché, le prix actuel des denrées.

19. Le courant des affaires, les affaires ordinaires qui se succèdent les unes aux autres, par opposition aux affaires extraordinaires.

Les portefeuilles qui ne renferment que le courant (BOSSUET Lettr. abb. 226)

Il était trop distrait par le courant des affaires, trop souvent entraîné par les événements pour.... (CONDORCET Maurepas.)

Un courant d'affaires, une masse d'affaires à traiter.

Être au courant des affaires, connaître bien celles qui se font régulièrement tous les jours.

Mettre, tenir quelqu'un au courant d'une affaire, lui en donner connaissance exacte.

Être au courant, n'avoir plus d'arriéré, soit comme travail, soit comme dettes. Se mettre au courant, se débarrasser de l'arriéré.

20. Terme de marine. Partie d'une manoeuvre qui passe dans les poulies.

21. Terme de charpentier. Courant de comble, comble considéré dans sa longueur.

REMARQUE

On dit et on écrit souvent, surtout dans le langage du commerce, le 8, le 10 courant, au lieu de le 8, le 10 du courant. Il est certain que cette forte ellipse a l'inconvénient de présenter courant comme se rapportant au 8, au 10, etc. ; mais du reste elle n'est pas plus forte que cette autre qui est très ordinaire : le 8, le 10 avril, au lieu de le 8, le 10 d'avril. Anciennement, jamais cette dernière ellipse ne se faisait. On ne la trouvera pas une seule fois dans la correspondance de Voltaire ; mais il semble que l'usage lui a donné droit de bourgeoisie ; il semble aussi qu'elle entraîne l'ellipse congénère : le 8, le 10 courant. Mme de Sévigné dit avec le nombre ordinal et sans de : le 4e avril.

HISTORIQUE

XIe s.Li val profond et les ewes [eaux] curant (Ch. de Rol. CXXXVI)

XIIe s.Sor Velantif son bon cheval corant (Ronc. p. 37)Corant i vint Margaric de Sebie (ib. p. 42)[L'eau] Qui tant par est ravinouse et corans (ib. p. 109)

XIIIe s.Il prenoient les nes [navires] toutes ardans à cros de fer, et les tiroient par vive force fors du port, et les menoient el corant del bras (VILLEH. XCVI)

XIVe s.Li peres et la mere si le heoient tant, Que souvent en leurs cuers aloient desirant Que fust mors ou noiez en une eaue corant (Guesclin. 59)

XVIe s.Un noeud courant (MONT. III, 152)Ceulx qui minent soubs terre, rencontrent souventefois es entrailles de la terre des rivieres courantes (AMYOT P. Aem. 23)Elle avoit attaché un las courant à son col, toute preste à se pendre et estrangler (AMYOT Pyrrh. 62)Il lisoit tout courant les rabins sans points et les expliquoit sans lire le texte (D'AUB. Vie, XII)En maniere de laqs courant (PARÉ XVIII, 33)Elle commettra à la principale de ses servantes la charge des meubles courans par la maison, servans comme en quartier (O. DE SERRES 880) (Courante, s. f. dans le sens de courant, s. m.)À la faveur de la mer qui estoit calme, sans vent ne fureur de courante, nos galleres.... (M. DU BELL. 597) Et même dans RÉGNIER : Au gouffre du plaisir la courante m'emporte, Sat. VII.

ÉTYMOLOGIE

Courir.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

COURANT. - SYN. LE COURANT DE LA JOURNÉE, DE LA SEMAINE, DE L'ANNÉE. LE COURS DE LA JOURNÉE, DE LA SEMAINE, DE L'ANNÉE. Il n'est pas tout à fait indifférent de dire, en cet emploi, le courant ou le cours. D'abord cours est d'un style plus relevé que courant. Puis on dira : il est survenu de grands événements dans le cours de cette année, et non dans le courant. Le courant se rapporte plus à l'espace de temps considéré comme s'écoulant ; et le cours à l'espace de temps considéré comme un tout.

Wikipedia - voir aussi

Wikipedia

Courant

                   
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Un courant est un mouvement, le déplacement de quelque chose : fluide, idée. En tant qu'adjectif qualificatif, courant désigne une chose banale.

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Sommaire

  Société

Les organisations politiques, syndicales et associatives peuvent assurer à leurs adhérents le droit de constituer des courants (aussi appelés tendances, mouvements) autour d'idées, de pratiques ou de personnages particuliers.

En matière artistique, un courant est ainsi une manière de penser, une tendance qu'ont les artistes à utiliser (voire être influencé par) une idéologie, un style.

Les courants religieux sont les principales écoles théologiques et liturgiques au sein d'une religion.

  Électricité

Article détaillé : Courant électrique.

Pour les applications humaines, l'électricité se déplace en courant dans des fils ou des câbles conducteurs. Plus la tension U est élevée, plus la propulsion des électrons est importante (pour un générateur), donc dangereuse pour nous.

Le symbole de l'intensité électrique est I et son unité l'Ampère, tirée nom du physicien du même nom. On parle souvent de courant I par abus de langage. Le courant correspond à un débit d'électron dans un matériau conducteur, souvent comparé à l'écoulement des molécules d'eau dans un tuyau.

  Fluides (air, eau)

  • Les marées engendrent des courants de marée. Les phénomènes météorologiques et les différentiels de température à la surface de la planète sont à l'origine de courants marins.

  Géographie

Courant est également une commune française de Charente-Maritime.

  Mathématiques

Les courants peuvent être vus comme une généralisation de la notion de surfaces.

  Personnalités

   
               
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