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Significations et usages de mue

mue

  • 1ère personne du singulier (je) du présent de l'indicatif du verbe muer
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent de l'indicatif du verbe muer
  • 1ère personne du singulier (je) du présent du subjonctif du verbe muer
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent du subjonctif du verbe muer
  • 2e personne du singulier (tu) du présent de l'impératif du verbe muer
  • participe passé féminin singulier du verbe mouvoir

mué

  • participe passé masculin singulier du verbe muer

Définition

mue (n.f.)

1.changement dans le timbre de la voix humaine au moment de la puberté, surtout sensible chez les garçons.

2.changement saisonnier dans le plumage, le poil ou la peau de certains animaux.

mouvoir (v. pron.)

1.changer de lieu, se déplacer (également métaphoriquement) " À quelle vitesse votre nouvelle voiture va-t-elle? "
" Nous sommes allés de Rome à Naples en bus " " Les policiers sont allés de porte en porte à la recherche d'un suspect "
" Les soldats sont allés vers la ville pour tenter de la prendre avant la nuit. " " les nouvelles sont allées rapidement "

mouvoir (v. trans.)

1.mettre en mouvement, faire agir, faire bouger.

2.(figuré)mettre en activité, exciter, pousser à.

muer (v. intr.)

1.changer de timbre de voix au moment de la puberté.

2.changer périodiquement de peau, de poil, de plumage, pour les animaux concernés.

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Définition (complément)

⇨ voir la définition de mue dans le Littré

⇨ voir la définition de Wikipedia

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Synonymes

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Voir aussi

mouvoir (v. pron.)

allons-y!, motilité, mouvant tenir en place

muer (v. intr.)

muance, mue

Locutions

Dictionnaire analogique

Mue (n.) [Cismef]


mue (n. f.) [agriculture]


mue (n. f.)

changement total[Classe...]

puberté des garçons[Thème]

voix[termes liés]

larynx[termes liés]

maturité des personnes[termes liés]


mue (n. f.)

poil[Classe]

stade du développement des insectes[Classe]

mue d'animaux (transformation)[Classe]

insecte[termes liés]

oiseau[termes liés]

coq[termes liés]

chute, perte[Hyper.]

muer, perdre ses poils[Nominalisation]


mue (n. f.)

peau[Classe]

résidu, reste d'une mue[Classe]

reptile[termes liés]

muer, perdre ses poils[Nominalisation]


muer (v. intr.) [V]

devenir autre[Classe...]

puberté des garçons[Thème]

voix[termes liés]

maturité[DomaineCollocation]

virer[Hyper.]


muer (v. intr.) [V]

changer de peau, de plumage, de poil durant la mue[ClasseHyper.]

insecte[termes liés]

peau[termes liés]

poil[termes liés]

plume[termes liés]


muer (v. tr. pron.) [littéraire , vieux] [V+comp--en+comp • se+V en + attribut]


Le Littré (1880)

MUE (s. f.)[mue]

1. Opération par laquelle un animal se dépouille de son épiderme ou des appendices de la surface de son corps, plumes, poils, cornes, etc. pour reparaître ensuite avec des parties analogues. La desquamation continuelle que l'épiderme et l'épithélium éprouvent chez l'homme est une véritable mue insensible. La mue du cerf, du serpent.

La mue est un état maladif commun à tous les oiseaux (GENLIS Maison rust. t. I, p. 314, dans POUGENS)

2. Le temps où ces changements se font. La mue est passée.

Autour de trois mues, autour qui a trois ans.

3. Changement de peau du ver à soie ; il y en a quatre. L'espace qui s'étend d'une mue à l'autre se nomme âge.

4. Dépouille d'un animal qui a mué.

Mue du cerf, le bois que le cerf a mis bas.

Mue du serpent, la peau que le serpent a laissée.

5. Grande cage où l'on met un oiseau quand il mue. Une mue de faucon.

Comme poussins ou comme oisons hors de la mue (RÉGNIER Mac.)

6. Endroit obscur et serré où l'on enferme les oiseaux, soit pour les faire chanter dans la saison où ils se taisent ordinairement, soit pour les engraisser.

Nous sommes dans ce monde sous la direction d'une puissance aussi invisible que forte, à peu près comme des poulets qu'on a mis en mue pour un certain temps pour les mettre à la broche ensuite (VOLT. Lett. prince roy. Prusse, juin 1738)

Par extension, la Fontaine l'a dit d'un hibou qui coupait les pattes des souris pour les garder.

Puisque un cartésien s'obstine à traiter ce hibou de montre, de machine, Quel ressort lui pouvait donner Le conseil de tronquer un peuple mis en mue ? (LA FONT. Fabl. XI, 9)

7. Sorte de cloche à claire-voie sous laquelle on retient en plein air une poule qui a de petits poulets.

Fig. Se tenir en mue, se tenir chez soi.

C'est donc cela que tu te tiens en mue, Fais le malade, et te plains tous les jours, Te réservant sans doute à tes amours ? (LA FONT. Richard.)

8. Changement qui s'opère dans la voix des individus des deux sexes, à l'époque où ils passent de l'enfance à la puberté.

9. Terme de vénerie. Mettre les chiens à la mue, cesser de les faire chasser.

HISTORIQUE

XIIe s.Muer puet en ceste mue Ma plume tote ma vie (CRESTIEN DE TROIES dans HOLLAND, p. 230)

XIIIe s.Amis, vous m'avez perdue ; Li jalous m'a mis en mue [prison] (Poés. franç. Vatic. n° 1490, f° 109, dans LACURNE)Moult lonc tens fu renart en mue, Ne va, ne vient, ne se remue (Ren. 12981)

XVe s.Deux esperviers de tierce mue (Perceforest, t. II, f° 35)Neige et gresil sont en terre bouté ; On oit chanter chascun parmi la rue ; Arme toy lors ; tien toi l'iver en mue (E. DESCH. Saison de guerre.)

XVIe s.La premiere maladie, mue, dormille, despouillement (diversement appellée) avient au huitiesme ou dixieme jour de la naissance des vers à soie (O. DE SERRES 481)

ÉTYMOLOGIE

Voy. MUER ; wallon, mowe ; namur. muwe ; provenç. espagn. et ital. muda.

MUE (adj. f.)[mue]

Employé seulement dans cette locution : rage mue, rage muette, sans aboiement.

Fig.

M. le duc d'Orléans fut fâché à sa manière, et n'eut pas grand'peine à ne rien montrer ; ducs et princes étrangers, enragés, mais de rage mue (SAINT-SIMON 359, 244)

On a dit figurément aussi : folie mue.

Parlons de cette sagesse [d'un M. de la Garde], qui me paraît une folie mue, comme une rage mue ; c'est un fond de rage muette : un chien ne paraît point enragé, il semble qu'il soit sage, et cependant il est profondément dévoré de cette rage (SÉV. 20 juill. 1689)

REMARQUE

L'Académie n'a pas l'adjectif mue ; mais, à RAGE, elle donne rage mue.

HISTORIQUE

XIIIe s.Mu le fera tenir et coi (la Rose, 16767)

XVe s.Amours luy avoit si close l'issue de sa responce, qu'elle demoura là endroit ainsi comme mue (Perceforest, t. V, f° 91)

XVIe s.Plus raison a que vous la beste mue, Si vostre sens autrement ne se mue (J. MAROT V, 287)

ÉTYMOLOGIE

Berry, mut ; provenç. mut ; catal. mud ; espagn. mudo ; ital. muto ; du lat. mutus ; sanscr. Muka ( u long), muet, du radical mu lier (la langue).

MUÉ, ÉE (part. passé de muer)[mu-é, ée]

1. Changé.

Alors que les couleurs de l'aurore, muées du rose au pourpre, commençaient à être traversées de rayons d'un feu pur (CHATEAUBR. Amér. Fêtes.)

2. Oiseau mué, oiseau qui a mué.

Voix muée, voix qui a subi la mue.

MOUVOIR [mou-voir]

1. Déplacer par un mouvement. L'eau qui meut la roue d'un moulin. Mouvoir une chose de sa place.

Par ce droit souverain [de créateur], il [Dieu] la tourne [la matière], il la façonne, il la meut sans peine (BOSSUET Hist. II, 1)

2. Fig. Conduire par un mouvement moral.

Nous sommes enflammés suivant les divers objets qui nous meuvent (VAUG. Q. C. II, 1)

Quoiqu'il y ait des espaces dans lesquels je ne trouve rien qui excite et meuve mes sens (DESC. Médit. VI, 14)

Mais on te considère, avec tes grands efforts, Comme l'âme qui meut ce détestable corps (DU RYER Scévole, IV, 6)

L'or mouvait ce fantôme ; et, pour perdre Dircé, Vos présents lui dictaient ce qu'il a prononcé (CORN. Oedipe, V, 1)

Votre intérêt, Créon, vous meut plus que ma gloire (ROTR. Antig. II, 4)

Et son art [d'une femme], redoutable aux esprits les plus forts, Pour produire un dessein meut de puissants ressorts (ROTR. Bélis. V, 6)

Quand la grâce efficace meut le libre arbitre, il consent infailliblement (PASC. Prov. XVIII)

Saint Augustin, celui qui a le mieux entendu que le libre arbitre est mû de Dieu (BOSSUET Nouv. myst. X, 1)

Sentiez-vous, dites-moi, ces violents transports Qui d'un esprit divin font mouvoir les ressorts ? (BOILEAU Sat. IX.)

Ce corps vil et mortel est-il donc si sacré Que l'esprit qui le meut ne le quitte à son gré ? (VOLT. Alz. V, 3)

L'objet meut la puissance, la présence de l'objet détermine à l'action ; locution prise de la philosophie d'Aristote où la puissance signifie la simple disposition à faire une chose ; quand cette puissance était mue, elle passait à l'acte.

Absolument.

Et mon bras n'est du sien qu'un chétif instrument Qui ne meut et n'agit que par son mouvement (ROTROU Bélisaire, I, 1)

Sur un corps qui ne vit, ne meut ni ne respire (LA FONT. Fabl. V, 20)

À ces causes et autres considérations à ce mouvant, c'est-à-dire nous portant, nous excitant ; formule qui s'employait dans les édits du roi.

3. Mouvoir une querelle, une question, susciter une querelle, une question....

J'ai vu les gens Mouvoir deux questions.... (LA FONT. Quiproq.)

Mouvoir guerre, faire la guerre (locution vieillie).

Cette parole fut cause à Cambyse grandement courroucé de mouvoir guerre à l'Égypte (P. L. COUR. Trad. d'Hérodote.)

En termes de palais, tous procès mus et à mouvoir.

4. V. n. Terme de féodalité. Se dit d'une terre qui relève d'une autre.

5. Se mouvoir, v. réfl. Être déplacé par un mouvement.

Aux accords d'Amphion les pierres se mouvaient (BOILEAU Art poét. IV)

Que Rohault vainement sèche pour concevoir, Comment, tout étant plein, tout a pu se mouvoir (BOILEAU Épître V)

La cause déterminante de son mouvement étant contre-balancée, l'animal ne se mouvra pas pour atteindre à l'objet de son appétit (BUFF. Nature des anim.)

Tout se passe, se suit, se succède, se renouvelle et se meut par une puissance irrésistible (BUFF. Quadrup. t. I, p. 5)

Avec ellipse du pronom se, faire mouvoir, mettre en mouvement.

On brûla dans le marché de Londres plusieurs statues de bois que des moines faisaient mouvoir par des ressorts (VOLT. Moeurs, 135)

Fig.

Qu'est-ce qu'une armée ? C'est un corps animé d'une infinité de passions différentes qu'un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie (FLÉCH. Turenne.)

Les ressorts secrets qui font mouvoir les cours et les empires (MASS. Carême, Immut.)

REMARQUE

L'Académie dit que plusieurs des temps de ce verbe ne sont usités que dans le style didactique, mais les exemples classiques rapportés ci-dessus permettent d'en user partout.

HISTORIQUE

XIe s.Je t'en muvrai un tel si grant contraire [opposition] (Ch. de Rol. XX)Après lui dist : cuivert, mar i moüstes [à malheur y vîntes] (ib. CII)

XIIe s.Seignor, par tel maniere, jà nus [nul] n'en soit doutans, Fu meüe la guerre entre Saisnes et Frans (Sax. V)Ne la meüssent [une pierre] li buef d'une charrue (Ronc. p. 105)

XIIIe s.Avant que vous movés de ci [avant que vous partiez d'ici] (la Rose, 2054)Li pueples.... Qui fu tous de pitié meüs (ib. 5669)Li quens Baudoins leur mande, par le conseil le duc de Venise et des autres barons, qu'il meüssent [se missent en mouvement] à l'issue de mars (VILLEH. LIV)Si en fu mervelles [singulièrement] meüs en pitiet (Chr. de Rains, 88)À mouvoir vertueuse guerre Pour nostre adversaire conquerre (J. DE MEUNG Tr. 27)Se c'est heritages, li ples [le procès] demorra par devant le segneur de qui il muet (BEAUMANOIR II, 29)Du prael [pré] mouvoit une alée qui aloit au flum (JOINV. 244)N'aiez paour, je ne di pas Que meviez isnel le pas, Pour la sainte terre defendre (RUTEB. 118)

XIVe s.Les utilités pour quoi les mendibles [mâchoires] desous se meuvent sans celes desus (H. DE MONDEVILLE f° 19, verso.)Ce qui les meut à telles opinions, c'est pour ce que ilz veullent fuir le mal et la misere où ilz sont (ORESME Eth. IV)

XVe s.Adonc commencerent à parler ces dames et ces seigneurs ensemble, et la jeune dame en estant se tenoit toute coie, et ne mouvoit ni oeil ni bouche (FROISS. II, II, 229)Incontinent que ung discord se mouvoit en Angleterre (COMM. VI, 2)Qui peut avoir meu le conte de prendre cette alliance (COMM. I, 1)Vous devez avoir entendu au long dont mouvoit ceste guerre (COMM. III, 3)S'il y met grand merrien, tel que le mur peust empirer, il doit faire pilier de pierre de taille, mouvant de terre, suffisant pour le soustenir ; et, s'il ne meut de terre, si doit il estre fondé sur fondement ou mur de pierre de taille (Ordonnance, 1485)

XVIe s.Le chancelier Duprat, de longtemps mal meu contre le dit seigneur de Semblançay (M. DU BELLAY 72)Dieu s'esjouit grandement après qu'il eut achevé le monde, quand il le veit tourner et mouvoir son premier mouvement (AMYOT Lyc. 60)Quand les Grecs movoyent armes les ungs contre les aultres (RAB. Garg. I, 46)Estans sur la riviere de Loyre, nous sembloyent les arbres prochains se movoir ; toutefoys ilz ne se mouvent, mais nous, par le decours du basteau (RAB. Pant. V, 26)Les muscles se revirans vers leurs origines mouvent l'os fracturé (PARÉ XIII, 4)Quels ressorts nous meuvent (MONT. I, 172)

ÉTYMOLOGIE

Berry et Normandie, mouver ; wallon, mouwer ; provenç. mover, movre ; cat. mourer ; esp. et port. mover ; ital. movere ; du lat. movere. Le radical sanscrit me (e long) paraît être dans movere, meare. Le participe meü, devenu mû, par contraction, suppose un participe barbare movutus.

MUER [mu-é]

1. V. a. Changer.

Qui de Méduse eût vu jadis la tête Était en roc mué soudainement (VOLT. dans le Dict. de BESCHERELLE.)

Usité en ce sens dans le style marotique seulement.

2. Terme de vénerie. Muer sa tête, se dit d'un cerf qui quitte son bois.

3. V. n. Être dans le temps de la mue.

Un paon muait ; un geai prit son plumage, Puis après se l'accommoda (LA FONT. Fabl. IV, 9)

Voyant muer quelquefois sa peau [du serpent], ils [les hommes] durent croire qu'il rajeunissait (VOLT. Moeurs, Us. et sent.)

Communément, c'est vers la fin de l'été et en automne que les oiseaux muent (BUFF. Ois. t. I, p. 61)

Il y a des chevaux qui muent de corne, cela arrive surtout à ceux qui ont été élevés dans des pays humides et marécageux comme en Hollande (BUFF. Quadrup. t. I, p. 123)

Muer se conjugue avec l'auxiliaire avoir quand on veut exprimer l'acte : l'oiseau a mué hier ; avec l'auxiliaire être quand on veut exprimer l'état : l'oiseau est mué depuis quelques jours.

4. Prendre un certain timbre rauque, en parlant de la voix des jeunes gens qui atteignent la puberté.

Sa voix mue, ou plutôt il la perd (J. J. ROUSS. Ém. IV)

5. Terme d'ancienne musique. Exécuter une muance ; changer de ton, et, par suite, de manière de solfier.

HISTORIQUE

XIe s.Set cenz chameaux et mil hosturs [autours] muez (Ch. de R. III)Li reis Marsile ad la color muée (ib. XXXIII)

XIIe s.Et de cors et de membres [elle] par fu si avenanz, Qu'onques Dex ne fist homme, tant soit vielz ne crolanz, Se l'osast esgarder, ne li muast talans [désir] (Sax. V)

XIIIe s.Car ele n'ot nouvele qui en mal ne se mue (Berte, LXXX)Note que fort chose est mouer consentement (Liv. de just. 184)[Il] plus avoit d'orguel en lui que n'ot Nobugodosor, qui par son orguel fu mués VII ans en bieste (Ch. de Rains, p. 98)Li tens qui tote chose mue, Qui tout fait croistre et tout norist, Et qui tout use et tout porrist (la Rose, 380)

XVe s.Quand le roi Philippe vit les Anglois, le sang lui mua, car il les heoit (FROISS. I, I, 287)Les dieux et les deesses à leur plaisance muoient les hommes en bestes et en oiseaux (FROISS. II, III, 14)Et ceulx là sont incontinent muez d'amour en hayne et de hayne en amour (COMM. I, 16)

XVIe s.La voix se mue et grossist si tost que le garçon se rue au jeu d'amour (PARÉ VI, 18)La maladie des magneaux [vers à soie] se recognoist à la teste, qui s'enfle lorsqu'ils veulent muer (O. DE SERRES 481)Cueur feminin se mue, et prend son cours, Comme la lune estant en son decours (J. MAROT V, 250)Je fourvoye, je ruse muant de lieu, d'occupation (MONT. III, 299)Quand ils [les cerfs] cherchent à se donner du bon temps pour se defaire du mauvais qu'ils ont eu durant l'hiver, la premiere chose qu'ils font, c'est de muer leur teste (CHARLES IX Chasse royale, ch. IV)Muons de chance (RAB. III, 26)

ÉTYMOLOGIE

Wallon, mouwer ; namur. muwer ; prov. et esp. mudar ; ital. mutare ; du lat. mutare, changer. Mutare est moitare, voy. le terme grec signifiant mutuel, et est de même radical que mutuus (voy. MUTUEL).

Wikipedia - voir aussi

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Mue

                   
Page d'aide sur l'homonymie Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom.
  La mue d'une cigale
en images animées.

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Dans de nombreuses espèces animales, la mue est un phénomène physiologique de renouvellement ponctuel de l’apparence externe, marqué par l’abandon des reliquats de l’ancienne.

  • Chez les reptiles de l’ordre des squamates, la mue désigne le renouvellement de la peau, et par métonymie la peau elle-même, aussi appelée exuvie.
  • Chez les oiseaux, la mue désigne le renouvellement du plumage.
  • Chez certains mammifères, la mue désigne la chute du pelage. Chez les cervidés, la mue désigne la chute des bois et parfois les bois eux-mêmes.
  • Chez les arthropodes (insectes, crustacés, arachnides…), comme chez tous les Ecdysozoaires, la mue consiste au renouvellement de la cuticule, l'enveloppe externe plus ou moins rigide et inextensible de l'animal. Les mues sont nécessaires à la croissance ou à la métamorphose. Le rejet de la cuticule porte plus particulièrement le nom d’exuviation (ecdysis en anglais), alors que le mot mue peut englober des phénomènes préparatoires et consécutifs à l'exuviation. L'ancienne cuticule qu'abandonne l’animal, l’exuvie, est parfois aussi appelée mue.

Par analogie :

  • Dans l’espèce humaine, la mue est la période de la puberté où le timbre et la hauteur de la voix changent, et celle-ci devient plus grave. La mue intervient de manière plus importante chez le garçon que chez la fille.

Autre sens :

  • Une mue est une sorte de cage destinée à l'élevage d'animaux de basse-cours tels les poules ou les lapins.
   
               
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