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Significations et usages de patrie

Définition

patrie (n.f.)

1.pays où l'on est né; nation dont on sent faire partie.

2.région ou ville dont on est originaire.

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Définition (complément)

⇨ voir la définition de patrie dans le Littré

⇨ voir la définition de Wikipedia

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Synonymes

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Voir aussi

patrie (n.f.)

de la maison, du foyer

Locutions

Armée yougoslave de la patrie • Brave Patrie • Béatrice Patrie • Convention du Camp de la Patrie • Front de la Patrie du Viêt Nam • Front démocratique pour la réunification de la patrie • Ils ont combattu pour la patrie • Ivre Mort Pour La Patrie • Journal des Défenseurs de la patrie • L'Hôtel de la mère patrie • La Patrie • La Patrie (journal) • La Patrie (municipalité) • La Petite Patrie • La Petite Patrie (roman) • La Petite Patrie (téléroman) • La Petite-Patrie (quartier) • La patrie se fait tous les jours • Le Ballon dirigeable « Le Patrie » • Le Souffle : Vive la Patrie • Les Annales de la Patrie • Les vétérans de l’espionnage et de la diplomatie pour la renaissance morale de la patrie • Liberté et patrie • Ligue de la patrie française • Maison de la culture Rosemont-Petite-Patrie • Mère Patrie (hymne) • Ni patrie ni frontières • Parti de la mère patrie • Parti de la patrie • Patrie (homonymie) • Patrie et liberté • Place de la Patrie (Bruxelles) • Pour la patrie et la liberté • Rosemont–La Petite-Patrie • Rosemont—La Petite-Patrie (circonscription fédérale) • Rue de la Patrie • Seconde patrie • Section des Amis-de-la-Patrie • Statue de la Mère-Patrie • Travail, Famille, Patrie

Dictionnaire analogique

patrie (n. f.)

pays[Classe]

patrie[ClasseHyper.]

pays où l'on est né[Classe]

habiter dans son pays d'origine[termes liés]

pays[Hyper.]

pays[Classe]


patrie (n. f.)



patrie (n. f.)


Le Littré (1880)

PATRIE (s. f.)[pa-trie]

1. Pays où l'on a pris naissance.

Mourir pour sa patrie est un sort plein d'appas Pour quiconque à des fers préfère le trépas (CORN. Oedipe, II, 3)

Chacun songe comment il s'acquittera de sa condition ; mais, pour le choix de la condition et de la patrie, le sort nous le donne (PASC. Pens. XXV, 80, édit. HAVET.)

Une reine fugitive qui ne trouve aucune retraite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n'est plus qu'un triste lieu d'exil (BOSSUET Reine d'Anglet.)

Homère est encore et sera toujours ; les receveurs de droits, les publicains ne sont plus ; ont-ils été ? leur patrie, leurs noms sont-ils connus ? (LA BRUY. VI)

À tous les coeurs bien nés que la patrie est chère ! (VOLT. Tancr. III, 1)

Le premier qui a écrit que la patrie est partout où l'on se trouve bien est, je crois, Euripide dans son Phaéton (VOLT. Dict. phil. Patrie.)

Un républicain est toujours plus attaché à sa patrie qu'un sujet à la sienne, par la raison qu'on aime mieux son bien que celui de son maître (VOLT. Pensées sur le gouvernement, 1752)

Il y a dans tous les hommes un penchant à aimer leur patrie, qui tient plus à des causes morales qu'à des principes physiques (RAYNAL Hist. phil. v, 9)

La patrie nous donne mille plaisirs habituels que nous ne connaissons pas nous-mêmes avant de les avoir perdus (STAËL Corinne, XIV, 3)

Reine du monde, ô France, ô ma patrie, Soulève enfin ton front cicatrisé ; Sans qu'à tes yeux leur gloire en soit flétrie, De tes enfants l'étendard s'est brisé (BÉRANG. Enf. de la Fr.)

C'est un si grand malheur de pleurer la patrie ! (P. LEBRUN Cid d'Andal. II, 2)

Fig.

Pour moi point de patrie, où vous ne serez pas (CORN. Toison d'or, II, 2)

L'univers est la patrie d'un grand homme (RAYNAL Hist. philos. V, 10)

2. Particulièrement. Province, ville où l'on est né. Marseille est sa patrie.

La petite patrie, la localité où l'on est né, et aussi la famille.

Comme si ce n'était point par la petite patrie, qui est la famille, que le coeur s'attache à la grande (J. J. ROUSS. Ém. V)

3. Fig. La nation dont on fait partie, la société politique dont on est membre.

J'aurais mauvaise grâce de chercher de la gloire et des avantages par des choses qui ne sont pas de ma profession ; mais je suis Français très affectionné à ma patrie.... (VAUBAN Dîme, p. 2)

Il n'y a point de patrie dans le despotique ; d'autres choses y suppléent, l'intérêt, la gloire, le service du prince (LA BRUY. X.)

Que me servirait, comme à tout le peuple.... que ma patrie fût puissante et formidable, si, triste et inquiet, j'y vivais dans l'oppression ?... (LA BRUY. X.)

L'ambassadeur [du roi de Sicile].... avait ordre de faire tous ses efforts pour l'engager [M. Delisle] à passer dans les États de ce prince.... l'amour de la patrie le retint, et peut-être aussi l'espérance qu'elle n'aurait pas l'ingratitude assez ordinaire à toute patrie (FONTEN. Delisle.)

Une patrie est un composé de plusieurs familles ; et, comme on soutient communément sa famille par amour-propre, lorsqu'on n'a pas un intérêt contraire, on soutient par le même amour-propre sa ville ou son village qu'on appelle sa patrie (VOLT. Dict. phil. Patrie.)

Ce ne sont ni les murs ni les hommes qui font la patrie ; ce sont les lois, les moeurs, les coutumes, le gouvernement, la constitution, la manière d'être qui résulte de tout cela (J. J. ROUSS. Lett. à Pictet, Corresp t. VI, p. 91)

Vaut-il mieux avoir éclairé le genre humain qui durera toujours, que d'avoir ou sauvé ou bien ordonné une patrie qui doit finir ? (DIDER. Claude et Nér. II, 75)

L'État n'est plus un corps, et l'on n'a pas vu qu'il fallait des siècles pour y rétablir cette unité qu'on appelle patrie, et qui est l'ouvrage insensible et lent de l'habitude et de l'opinion (MARMONTEL Bélisaire, ch. 11)

Patrie commune, l'État dans lequel on possède des droits politiques.

4. La mère patrie, voy.

MÈRE, n° 25

4. .

5. Par extension, contrée, climat propre à certains animaux. Les régions arctiques sont la patrie de l'ours blanc. La patrie des palmiers.

6. Fig. Il se dit des contrées, des villes où fleurissent, où sont en abondance certaines espèces d'hommes ou de choses. Athènes fut la patrie des philosophes. Ce pays est la patrie des sciences et des lettres.

7. La céleste patrie, le ciel, le séjour des bienheureux.

HISTORIQUE

XVe s.Suivant le proverbe qui porte qu'il est licite à un chacun et louable de combatre pour sa patrie (J. CHARTIER Hist. de Charles VII, p. 147)

XVIe s.Le devoir en quoi je suis obligé à la patrie (J. DU BELLAY Défense et illust. de la langue fr. II, 1)Qui me faict supplier V. M. de me honorer d'un aultre departement et bien esloigné de ma patrie [de la province où je suis né] (CARL. IX, 1)Pour la patrie, c'est un beau mot (BAÏF les Sciences et enseignements, II)

ÉTYMOLOGIE

Wallon, patreie ; du lat. patria, patrie, de pater, père. Ménage dit que patrie n'était pas usité du temps de Henri II, vu que Charles Fontaine le reproche comme un néologisme à du Bellay : " Qui a païs, n'a que faire de patrie ....le nom de patrie est obliquement entré et venu en France nouvellement et les autres corruptions italiques, " Quintil Horatian, p. 185. D'un autre côté on a dit que patrie datait de François Ier. François Ier était un roi vraiment national ; c'est sous son règne, c'est au XVIe siècle que le mot patrie fut transporté de la langue latine dans la nôtre, A. DE ST-PRIEST, les Guise, Revue des DeuxMondes, 1er mars 1850, p. 825. Mais le mot est plus ancien ; l'historique le montre.

Wikipedia

Patrie

Un article de Wikipedia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Patrie (homonymie).

Le mot patrie désigne, étymologiquement, le pays des pères. L'équivalent allemand est Vaterland ou Heimat, et en anglais, father land ou birthplace. Suivant les époques, les lieux et les classes sociales, ce terme recoupe des notions différentes, explicitement ou implicitement.[1]

Une version relativement moderne, et guerrière, dit que la Patrie est le pays, la nation pour lequel on est prêt à se sacrifier.[1]

Une version plus sereine dit que c'est le lieu où l'on a ses attaches familiales ou/et émotionnelles, voire, à l'occasion d'une immigration, que c'est le pays que l'on a élu pour y faire sa vie.[1]

Le patriotisme (mot datant de 1750) est l'attachement sentimentale ou politique à la patrie[2].

Généralement, la notion de patrie est lourde d'affectivité identitaire, est une affirmation d'une différence ou proximité avec autrui, et parfois amène à du racisme.[1]

Historique du mot en France

Dans l'Antiquité, ce mot désigne la terre où sont enterrés les ancêtres. En France, au Moyen Âge ou aux temps modernes, il s'accompagne d'une notion de proximité : la patrie est alors la province, la région, la ville, voire le village où on est né et où on a grandi, il semble que « être de la même patrie » c'est se comprendre, parler la même langue : le français était alors une langue minoritaire en France, les patois ou langues régionales étaient les langues parlés par une majorité de « Français ».[1]

À la Renaissance, l'extension du pouvoir royal n'est pas totalement acquise, la notion de patrie peut prendre aussi le sens de terre ou pays du roi, sachant que le roi est considéré comme la personnification du pays : à cette époque, de nombreux lettrés sont volontiers au service de la propagande royale et utilisent le mot patrie dans le sens de Roi. En dehors de ce contexte spécifique aux élites, le mot patrie désigne toujours l'environnement où l'individu naît, vit et meurt (c'est en général le même).[1]

À la Révolution française, et même avant, dans le courant d'idées qui l'a favorisée, les termes tels que nation, peuple et patrie sont officiellement ré-appropriés par la propagande révolutionnaire, mais aussi par une frange importante de la population qui identifie plus facilement leur pays à la France dans son ensemble. Dans ce contexte de menace extérieure sur la victoire révolutionnaire, la patrie est identifiée à la nation révolutionnaire dont la souveraineté est un dogme, et est chargée d'une idée de combat, de sacrifice pour sa victoire sur l'ennemi. La patrie est sacralisée (« amour sacré de la patrie » dit la Marseillaise) et être patriote devient l'équivalent de défenseur de la révolution et cela est récompensé par un brevet, un bien ou un patrimoine. La guerre quasiment ininterrompue jusqu'à la chute du Premier Empire napoléonien aura été un grand promoteur de la valeur attribuée au mot patrie.[1]

Ensuite, et jusqu'en 1870, être patriote c'est être républicain, par référence à la Révolution et par opposition au monarchisme. Toutefois, le mot est parfois repris par les libéraux, notamment le couronnement de Louis-Philippe Ier en 1830 se fait en invoquant la patrie (cela était crédible car il avait combattu à Valmy et à Jemappes). Parallèlement, en Europe, se développent des nationalismes et une idée du patriotisme comme union pour défendre la nation. En France, la guerre de 1870 fera de la patrie une notion fédérative dans un combat contre l'ennemi.[1]

À partir de la défaite de 1871, le terme patrie prend un sens nationaliste et est accaparé par les revanchards. La valeur de la Patrie est cultivée en permanence dès l'école élémentaire où on apprend qu'elle a été mutilée (l'Alsace-Lorraine) et qu'il faut l'aimer très fort. Le nationalisme, exacerbé jusqu'en 1918, a été un courant d'opinion fort et transversal par rapport à la distinction parlementaire gauche-droite. Toutefois, une ligne de fracture durable s'est faite jour entre un patriotisme « de gauche » et un « de droite » à l'occasion de l'affaire Dreyfus. Pour la droite nationaliste, cette affaire a été l'occasion d'une affirmation antisémite de ses valeurs patriotiques : le terme apatride est utilisé comme euphémisme péjoratif pour signifier juif, sous-entendant qu'un juif est un traitre à la patrie car c'est un cosmopolite (il n'a pas de patrie, donc il n'aime pas La Patrie), sans foi (foi chrétienne, et sans principes moraux) ni loi ; et le socialisme est désigné comme un cosmopolitisme lié aux juifs. Bien que l'affaire Dreyfus soit officiellement finie en 1906, cette époque laissera une profonde empreinte dans les idées politiques françaises, au moins jusqu'en 1945.[1]

L'effort humain continu durant la Première Guerre mondiale peut en partie se comprendre sachant la constance avec laquelle, durant près de quarante ans, le patriotisme sacrificiel a été inculqué aux individus. Le patriotisme ressortit diminué de cette guerre, mais a été ranimé durant l'occupation et le clivage de l'époque Dreyfus retrouva une vigueur nouvelle au contact du nazisme qui avait développé une version extrême du nationalisme et du culte de la Patrie depuis 1918.[1]

Bibliographie

Voir aussi sur Wikiquote les citations «  Patrie ».
  • Jean-Claude Caron, La Nation, l'État et la démocratie en France de 1789 à 1914, Armand Colin éditeur, 1995, ISBN 2200216440.

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j Jean-Claude Caron, La Nation, l'État et la démocratie en France de 1789 à 1914, Armand Colin éditeur, 1995, ISBN 2200216440.
  2. DIctionnaire Le Robert, édition de 1967.
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© Copyright auteur(s) de Wikipédia - Cet article est sous licence CC BY-SA 3.0

 

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